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5 juin 2023

ce que je vais regretter

Cette nuit, pendant que je ne dormais pas (un bon quart d’heure au bas mot), je me suis demandé ce que j’allais regretter en quittant mon appartement actuel et le quartier dans lequel je vis depuis bientôt 7 ans et le reste : ce dont je me fous, en partant. Je ne sais pas quelle sera la liste la plus longue, celle de ce qui va me manquer ou au contraire, ce que j’ai envie de vite oublier. Commençons par ce qui va me faire de la peine (je suis quelqu’un de sensible, il y a un cœur qui bat derrière les billets qui sont publiés dans ce blog) : les sentes qui traversent les résidences et qui vont d’une rue à une autre, ce sont ces passages souvent plein de plantes grimpantes et de massifs fleuris qui donnent un charme fou à cet endroit de plus en plus habillé d’immeubles de tous les styles. Et on y croise des escargots.

La proximité de la Garonne, les quais et ces grands espaces aérés. Le pont Chaban qui se lève pour Danette (je n’aime pas les paquebots géants et tous les croisiéristes qui les peuplent) et Lidl, au bout de ma rue : on y trouve des articles pour cuisiner qui sont très bien (petit électroménager, ustensiles…) et je regretterai mon boulanger attitré pendant près de six ans même si ça fait au moins un an que je n’y suis plus allé sans que je puisse m’expliquer vraiment pourquoi. Je regretterai Influence et ma terrasse sans vis-à-vis avec un espace dégagé sous mes yeux et la promesse d’un parc de 7 000 hectares qui n’a toujours pas vu le jour. J’ai de la tristesse par rapport aux deux premières années, quand nous sommes arrivés et, avec nos voisins de l’escalier B, nous faisions souvent des fêtes.

Ce qui ne va pas me manquer : tous ces ensemble de résidences diverses et variées, pour tous les goûts et tous les âges : séniors, étudiants… et toutes les bourses : mixité sociale. Et tous ces noctambules alcoolisés, tous ces paumés du petit matin qui ne savent rien faire d’autre, en sortant de boîte, du jeudi au dimanche matin, que gueuler, chanter, se battre, s’invectiver, aboyer, hurler et détruire les massifs et pisser partout. Les voitures qui stationnent sur les trottoirs. Les 7 stations qui me séparent du centre-ville voire de l’hyper-centre (avec tout ce que ça comporte comme voyages en tram, voyages souvent emprunts d’incivilités) et l’ensemble de tous ces nouveaux voisins, dans l’immeuble, beaucoup de jeunes locataires ou colocataires qui prennent l’ascenseur pour descendre du 1er étage, entre autres.

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