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19 avril 2023

sur la route d'Agen

Tout à l’heure, avec le patron et le président (par ordre alphabétique, pas par ordre de préférence), nous partons à Agen car nous avons quelques démarches à effectuer, surtout le patron. Comme il est originaire de là-bas, il a ses habitudes. Son expert-comptable, son assureur, son banquier et sa demi-sœur mais en réalité, quand je dis « sa demi-sœur », c’est presqu’un mensonge car c’est plutôt sa sœur de lait mais là encore, ce n’est pas tout à fait vrai puisqu’ils n’ont pas tété les mêmes poitrines. Vous voulez vraiment tout savoir, hein ? En fait, c’est ça, vous voulez tout savoir et ne rien payer. Bon, comme je suis bien luné, en cette fin de nuit, je vais vous expliquer : la maman de Pauline était la gouvernante-cuisinière (à moins que ça n’ait été l’inverse) de la famille du patron (ses parents et sa vraie sœur), voilà, on peut passer à autre chose ?

Et donc, nous reprenons nos anciennes habitudes, de quand Claude n’était pas dépendant et que nous partions en goguette, le patron et moi, à Agen ou à Toulouse, pour la journée, pour passer du temps ensemble car la route est quand même un peu longue (130km pour Agen et plus de 200km pour Toulouse) et donc, nous en profitions pour parler… Mais cette fois, nous partons à trois. Ça va nous changer un peu. Et ce sera comme une échappée belle dans le Lotegne (abréviation du Lot-et-Garonne), un aller et retour dans la journée, comme un étourdissement de quelques heures pour penser à autre chose qu’à toutes ces routines que nous subissons, jour après jour. Ça va me faire du bien même si ça risque d’être sur les chapeaux de roue. Et à Lavardac, avec un peu de chance, ce sera jour de marché, je me souviens, c’était très sympa.  

En fait, je me rends compte que j’aime bien sortir des ornières de mon quotidien et dès qu’il s’agit de prendre la route, je suis le premier à me porter volontaire. Parce que je sais que je vais rentrer chez moi, ensuite. En tout cas, c’est probablement moi qui vais conduire car ça ne me dérange pas. Et que personne ne se permette de me faire une seule remarque sur mon pied-botte. Je rappelle à tous les esprits chafouins que c’est mon pied gauche qui est entravé. Donc, conduire une voiture automatique, ça ne me pose aucun problème. Je ne m’en rends plus compte, de mon handicap, quand je conduis, alors, hein… Non, vraiment, ce petit déplacement semi-professionnel à Agen, ça va me changer de ma retraite. Enfin non, je veux dire, de mon Bordeaux. Parce que je n’ai pas encore 64 ans, donc, suis-je véritablement déjà en retraite ?

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