carence de vacances
Hormis trois ou quatre jours à Dourdan, chez Mymy, l’année dernière, fin mars, cinq jours à Wiesbaden début octobre 2021 et des passages réguliers en alternance à Biscarrosse durant l’été 2021, je n’ai pas pris de vacances depuis quatre ans. La dernière fois que je suis parti, que nous sommes partis, le patron, le président et moi, c’était en Catalogne, une semaine et depuis, plus rien, nada, que tchi. Et pour la première fois, je crois que je ressens ce manque, cette carence d’une façon très claire. Je rêve de partir quelque part. Je rêve d’autres horizons. Je rêve d’autres levers de soleil et j’espère d’autres ambiances. J’aurais envie d’entendre parler espagnol ou italien. Ou encore anglais ou portugais. Ou encore liechtensteinois. Ah tiens, oui, ça serait bien deux jours au Liechtenstein, ce n’est pas grand, ça ne demande pas beaucoup de temps.
Oui, mais on parle allemand, là-bas alors autant retourner dans le pays de Goethe là où j’ai des bons amis. Un de mes meilleurs et deux ou trois autres, très bons. Ou alors, aller découvrir un endroit que je ne connais pas. Avec le président, nous fantasmons sur la ville de Vienne, en Autriche, que le patron connaît déjà bien. Mais nous pourrions simplement aller manger des pâtes en Italie ou des tapas en Espagne. Nous y construire un château de sable. Je fais une croix sur l’Islande, je sais que je n’irai jamais, désormais, c’est une chose entendue. Mal entendue mais entendue. Et en plus, depuis quelques temps, on peut les voir en France, les aurores boréales alors, à quoi bon laisser une mauvaise empreinte carbone en allant aussi loin et en plus, pour y subir le tourisme de masse car même là-bas, je crois que c’est difficile d’y échapper. Ou alors rester chez moi.
Non, rester chez moi, justement, ce n’est pas une bonne idée. Car c’est exactement pour ça que je suis en carence de vacances. Parce que je ne quitte jamais Bordeaux. Et je ne compte pas les séjours réguliers à Saint-Maixent, pour voir maman et mes frères. Voyager dans ma tête ne me suffit plus, là, je suis vraiment en manque d’ailleurs. Mais je ne veux pas non plus partir n’importe comment. Je veux bouger, je veux en prendre plein les yeux et me repaître de belles images dont je n’ai pas l’habitude. C’est sûr, cette année, nous devrions partir quelque part mais quand ? Et où ? Pour l’instant, c’est surtout quand et une fois qu’on aura solutionné ce point, on pourra enfin se demander où. Ça ne dépend que d’une chose, que d’une personne. Tout dépend de Claude. Et il faudra aussi penser à un moyen de faire garder les chiens au moins sur une semaine.
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F1%2F0%2F1016858.jpg)