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20 février 2023

à la fourrière

Non, ce ne serait pas du tout mon genre de me débarrasser des chiens. Ou alors, si vous le pensez, c’est vraiment mal me connaître. Parce que Shuka et Kali, ce sont mes deux amours, depuis qu’ils ont été adoptés par le patron et je m’en occupe presque autant que lui. Surtout Kali qui me ressemble physiquement et mentalement. Avec Shuka, on s’entend bien mais avec Kali, on est réellement fusionnels. Il suffit que j’aille m’asseoir quelque part pour qu’aussitôt, elle coure vers moi pour me sauter sur les genoux et nous restons comme ça toujours pendant un certain temps. Celui des caresses et des câlins et même des petits bisous juste pour le plaisir. Mais elle n’a pas le droit de me lécher la figure, juste sous le menton, les oreilles et le cou, pas le visage. Shuka, lui, d’abord, il est moins tactile et il est plus pataud, il peut moins sauter sur mes genoux. Au mieux, il peut sauter sur un canapé mais ça ne va pas plus loin, avec ce petit père dodu qu’il est.

Hier, nous avons fait notre grande promenade dominicale, tous les trois. Il ne faisait pas soleil mais il faisait un peu moins froid que les jours précédents, je n’ai pas eu besoin de prendre de gants, en cas de besoin, j’ai juste mis mes mains dans les poches. Et nous avons déambulé comme nous le faisons chaque dimanche, pendant environ 45 minutes, une trentaine de pipis de Shuka et quelques échappées belles de Kali mais heureusement, elle revient toujours. Et comme nous y sommes allés plus tôt que d’habitude, nous n’avons quasiment croisé personne, nous étions libres comme l’air. Surtout que je les lâche, à Mériadeck, pour qu’ils puissent courir, surtout elle. Mais imaginer un seul instant que je puisse les mettre à la fourrière, ces deux amours poilus, non, c’est hors de question. Plutôt me faire couper la main du milieu parce que ni la gauche, ni la droite. Je ne vais pas jouer avec le feu non plus, je suis peut-être con, parfois mais je ne suis pas un crétin.

En revanche, et j’espère qu’elle me pardonnera parce que, hier, ma voiture, elle, elle a eu droit à un tour à la fourrière. Et je n’ai toujours pas compris pourquoi parce que franchement, un dimanche, dans la rue Cabirol, une toute petite rue tranquille, même si je n’étais pas stationné sur une place officiellement autorisée, je ne dérangeais personne. En tout état de cause, quand j’ai voulu partir de chez le patron, je n’ai plus vu mon véhicule. J’ai tout de suite pensé à la fourrière même si ça m’a un peu étonné. « Ah bon, ils enlèvent aussi les voitures le jour du seigneur, celui dont les voies sont impénétrables ? » Ça m’a pris une heure au total d’aller à la police, d’aller payer les frais d’enlèvement et de récupérer ma voiture. Et si je me suis dit qu’elle s’en remettra et moi aussi, ça n’aurait pas été aussi simple s’il avait été question des chiens. Mais heureusement, ça n’arrivera jamais, je ne les stationne jamais là où ça n’est pas autorisé, bien sûr. Jamais.

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