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6 février 2023

de la touffe

Suis-je normal d’aimer autant les chignons ? J’adore ça. Que ce soit des filles ou des femmes qui ont des coiffures un peu sophistiquées ou d’apparence « négligées » alors que si ça se trouve, elles ont mis un certain temps pour en arriver à ce résultat ou que ce soit des mecs ou des hommes avec des chignons, des queues de cheval ou des touffes sur la tête, j’avoue que plus ça va, plus je pense que je suis un véritable fétichiste des cheveux longs. Et pourtant, j’aime aussi beaucoup les cheveux courts, toujours autant chez les femmes que chez les hommes. Mais je vous rassure, si besoin en était, je ne suis pas trichophile pour autant. Le plaisir de voir des chignons ne me procure aucune excitation sexuelle, juste un trouble, un émoi ou une espèce d’exaltation. C’est une excitation mentale et je dois avouer que c’est aussi jouissif que si c’était physique. La force, la puissance du cérébral. Je ne fais pas semblant.

Hier matin, en allant chez Jocteur, le boulanger lyonnais qu’on trouve aussi sur Bordeaux, j’étais avec le patron et c’est un jeune métis qui nous a servi. Un jeune homme au visage plutôt quelconque, sans aucune méchanceté mais avec une coiffure hallucinante. Ses cheveux frisés ou crépus étaient relevés en queue de cheval verticale et retombaient comme les feuillages d’un palmier. J’avoue que j’en ai perdu un peu mes moyens, je n’arrivais plus à regarder autre chose que sa touffe, que sa superbe touffe capillaire. Et pourtant, je suis sûr qu’avec des cheveux courts, je ne l’aurais même pas remarqué, le jeune. Et ses collègues, garçons ou filles, souvent plus beaux que lui n’ont pas attiré mon regard pour le seul plaisir des yeux, non, c’était juste celui qui nous a servis. Et rien que pour voir sa touffe, oui…

Oui, je serais capable de retourner aujourd’hui dans cette boulangerie mais ce sera impossible, je sais qu’il n’y sera pas et je sais que ce sera peine perdue car c’est fermé le lundi et puis, je préfère que ça reste comme une belle apparition. Et sinon, pour en revenir aux chignons un peu plus classiques, il y a ceux que se faisait ma mère, dans les années 60, un peu comme des chignons-bananes, plutôt sur à l’arrière du crâne. Et celui de ma tante Brigitte, pour son mariage, en 1966, un bon gros chignon des familles. Et pourquoi donc aimé-je tant ça, les chignons ? Je ne sais pas. Peut-être que je trouve ça beau mais aussi réconfortant, rassurant. Et j’avoue que même si je n’aurais pas aimé être coiffeur, j’aimerais beaucoup mettre mes mains, mes doigts dans certains chignons, pour les défaire voire pour les refaire. 

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