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20 décembre 2022

quand le vingt est tiré

Au Loto, quand le vingt est tiré, il faut le croire. Je sais, c’est un peu facile, comme jeu de mots mais là, ce matin, je n’ai pas grand-chose de mieux à écrire. Parce que les temps sont durs et parce que le Loir est cher. C’est vrai, je l’avoue, quand je suis énervé ou quand je suis stressé, je dis beaucoup plus de bêtises qu’en temps normal. Mais j’ai une question à poser : quand suis-je normal ? Est-ce que ça m’arrive ? Étant donné que je suis un stressé chronique, les seuls moments où je peux ne pas l’être (trop), c’est certainement dans mon premier sommeil, chaque soir, chaque début de nuit. Là, je m’abandonne et je ne fais pas plusieurs choses à la fois et je ne pense pas non plus à trois choses en même temps. Parce que même quand je suis au cinéma, par exemple, même si le film me captive, je suis capable de penser à ce que je dois faire après, quand je sortirai de la séance ou pour le lendemain.

Je n’y peux rien, je suis né comme ça. Allez savoir si même dans le ventre de ma mère, je n’étais pas déjà sur les dents sans en avoir encore ? En tout cas, une chose est sûre, je suis capable d’être inusable comme si j’étais équipé de piles Wonder, vous savez, celles qui ne s’usent que si l’on s’en sert. Et aujourd’hui, vingt décembre vingt-vingt-deux, je me dis que ça fait beaucoup de vingt pour un seul homme et moi, un vingt, ça va ; deux vingt, ça va encore un peu mais trois vingt, bonjour les dégâts. Suis-je stressé ou suis-je fatigué ? Sans doute un peu les deux. J’espère que ça ne va pas devenir mon unique mode de fonctionnement. J’aimerais bien me poser, parfois mais quand ? Où ? Pourquoi ? Et avec qui ? Tiens, justement, si je lançais un appel à candidature ? On va attendre 2023, peut-être, non ?

Puisqu’on est dans les jeux de mots tôt et les jeux de mots tard, je pense que je vais lâcher les gaz et vider mon sac, ce matin. Déjà, je voudrais dire qu’un de mes regrets, dans la vie, c’est de ne pas encore avoir eu l’occasion de me déguiser en otarie pour un sketch (clin d’œil aux frères Taloche) et j’aimerais bien y parvenir, un jour. Avec une jolie clochette accrochée à mon cou gras et luisant, comme celui de toutes les otaries. Ah, vous ne voyez pas où je veux en venir ? Soyez patients, ça vient. Je m’imagine donc en otarie avec une clochette au moment de procéder au tirage d’un loto avec un énorme jambon à gagner. Ah oui, ça me fait vibrer, d’imaginer ça. Et quand le vingt sera tiré, il faut me croire, tout le monde dire que c’est grâce au grelot de l’otarie nationale. Oui, parce que je serais national, aussi.

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