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27 novembre 2022

encore une veille de lundi matin

Ça passe à une de ces vitesses, le temps, en ce moment. Ça fait déjà une semaine qu’on était dimanche, une veille de lundi matin et aujourd’hui, ça recommence alors que j’ai presque l’impression que la fois précédente, c’était hier. Mais hier, c’était samedi et bientôt, ce sera le début de l’Avent. Quelle époque !  (Comme dirait Léa Salamé) Oui, quelle époque ! C’était mieux avant quand on avait l’impression que le temps traînait en longueur. Je ne sais pas ce qu’ils ont foutu mais là, on a l’impression qu’on est en lecture rapide. Avec leur bombe atomique et le réchauffement climatique, ils ont tout déréglé. Ça n’augmente pas seulement la température, ça accélère le temps qui passe. Si ça se trouve, alors qu’on est déjà fin novembre, si on avait été comme jadis et naguère, on ne serait peut-être qu’en septembre.

Bon, de toute façon, il faut bien faire avec. On n’a pas le choix. Ou alors, ça en serait un mauvais et moi, je n’en ai pas envie. Et comment s’accommoder de cette course contre la montre ? En faisant contre mauvaise fortune, bon cœur. Oui, mais c’est facile à dire. Il y a des moments où on aimerait se faire mal en se pinçant car tout ça ne serait qu’un rêve. Voire un cauchemar. C’est Aznavour qui chantait « Hier encore », je me souviens surtout du début : « Hier encore, j’avais vingt ans, je caressais le temps… » Je ne sais pas si j’aurais dit mieux. Mais une chose est sûre, à cet âge-là, déjà j’ai moi-même beaucoup écrit sur la course du temps. Mais aujourd’hui, on est plus sur un sprint final. Pas très enthousiasmant, tout ça. Un sprint ? Servez-moi plutôt un Spritz, ça me permettra de penser à autre chose. Peut-être à oublier.

Alors bon, est-ce que désormais, je vais me poser la même question chaque nouveau dimanche matin ? Je me demande moi-même à quoi je pense et dans quel état d’esprit je suis, aujourd’hui, veille de lundi matin, veille de jour de courses. Dans quel état j’erre ? Et où cours-je ? Je sais, ça n’est pas de moi mais c’est tellement opportun. Et finalement, c’est sans doute moi qui suis déplacé au milieu de tout ça. Que fais-je ici ? Que fais-je là ? C’est dimanche matin, veille d’un lundi matin, encore et encore et toujours. Et en plus, si ça se trouve, demain matin, il pleuvra. Pour changer ou pour ne pas changer ? Tant pis, ça ne m’empêchera pas de faire ce que j’ai à faire. Et peut-être aurai-je alors le droit à une compensation… Je ne demande pas grand-chose. Une simple apparition, ça me ferait déjà tellement plaisir. Oui vraiment.

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