un mec facile

Je suis peut-être un mec facile mais je ne suis pas quelqu’un de facile. Moi-même, j’ai du mal à me suivre. J’en parlais avec le Prince, l’autre jour et je me suis rendu compte que je trouvais un peu confus. Je m’auto-confondais. Mais je ne suis même pas sûr et certain de pouvoir utiliser le verbe confondre pour parler de mes propres confusions et rien qu’en écrivant cette phrase, je me rends presque compte que je peux sembler intellectuellement désordonné parce que dans la vie quotidienne, je peux l’être aussi, ce qui n’arrange rien. Avant de digresser, je disais donc que je peux être un mec facile mais je ne suis pas quelqu’un de facile. J’ai du mal à m’auto-suivre et quand j’en ai parlé au prince, l’autre jour, j’en ai pris conscience et là, tout d’un coup, j’ai même l’impression de tourner en rond.

Oui, je lui disais que j’étais en proie à plein de sentiments. En soi, c’est normal et ce n’est surtout pas grave et ce n’est pas ça qui me rend « pas facile », non, c’est plutôt que je m’auto-embrouille dans ces fameux sentiments. Parfois contraires. Souvent incompatibles (avec quoi ?) pour ne pas dire antithétiques. Paf ! Celui-ci, même moi, je ne l’ai pas vu venir. J’avais pensé le placer dans le billet du 16 novembre, soit dans deux jours. Oui, parce que parfois, je jette quelques idées qui me traversent l’esprit sans regarder ni à droite, ni à gauche, dans un fichier Word, celui qui me sert pour écrire au jour le jour et, tel un défi que je me lance, j’avais noté ce mot à la date d’après-demain. Avec un point d’interrogation. Finalement, je ne suis peut-être pas quelqu’un de facile mais j’arrive à me comprendre à mi-mots.

Mais pour en revenir à ce que je disais au Prince, je suis dans une espèce de turbulence qui me donne l’impression de m’auto-perdre. Mais avec un peu de chance, peut-être finirai-je par m’auto-retrouver ? C’est une bonne question et je me remercie de me l’être posée, quant à la réponse, j’ai des doutes. Oui, des doutes m’habitent et quand ça m’arrive, je suis perplexe. Je m’irrésous. Et la seule option de certitude qui me reste (ça n’en fait pas vraiment beaucoup, une seule), c’est de me dire que même si je suis un mec facile (oui, je peux coucher dès le premier soir), je ne suis pas quelqu’un de facile. C’est pourquoi je pense que quand je serai veuf, je resterai célibataire. Vous ne voyez pas le rapport ? Pourtant, il me semble que j’ai été bien plus clair que d’habitude. Demandez à la lune, elle vous le dira, elle.

Comments

[jany]

C’est l’embrouille 😀

[Mymy]

On est le 13 non?

J’ai dû louper quelque chose, bon comme je suis malade et fiévreuse je ne vais pas trop chercher à comprendre