ici, ce n’est pas un journal intime

Contrairement à ce que certains pourraient croire et vouloir faire croire, ce blog n’est pas un journal intime. C’est juste ce qui me passe par la tête mais en aucun cas, il n’est question de ce que je pense et de ce que je ressens réellement. Il est hors de question que je dévoile quoi que ce soit de ma vie privée, ce n’est pas le but. Je n’ai pas à confier que mon cœur pense souvent à X. Parce que X et moi, ça ne regarde que moi. Enfin, ça ne regarde que nous. Et aussi parce que X et moi, c’est mon jardin secret, c’est mon refuge. Parce que X et moi, si ça existe, c’est justement parce que personne n’est au courant. Et non, je n’en ai pas trop dit. Non, parce que, comme le disait Mike Brant : qui saura ? Qui saura où est la vérité ? Qui saura qui est réel et qui est inventé ? Qui saura où est la part de mensonge ?

Non, pardon, pas de mensonge mais de légende. Oui, c’est ça, qui saura, oui, qui saura ? En tout cas, pas Carlos (clin d’œil – c’est dingue, je suis obligé de préciser quand il y a des allusions intelligentes au milieu de tout ce que je peux écrire comme bêtises !) ni Carmen (deuxième clin d’œil !) mais soudain, j’y pense (et puis je n’oublie pas) et si je vous avais volontairement induits en erreur ? Et s’il ne s’agissait pas de X mais de Y ? Et se pourrait-il qu’il soit question de chromosomes ? Non, je n’en dirai pas plus même sous la torture. Même si on me coupait la langue et les doigts. Même muet, je ne dirai rien de ce que moi, je suis le seul à savoir. Parce que je suis une tombe. Non, parce que je suis une urne funéraire. Et quel sens de l’à-propos parce que c’est la pleine saison des chrysanthèmes !

Après, rien ne m’interdit de lorgner sur Z (qui ne veut pas dire Zorro, c’est le seul indice que je veux bien vous donner) mais encore une fois, entre la vérité dans la vraie vie et ce qui se passe dans ce blog, il y a un fossé que personne ne pourra jamais franchir. La réalité ne pourra jamais dépasser mes fictions et encore moins mes afflictions. Et moi, je sais ce que je sais et je ne dis que ce que je veux bien dire mais si vous saviez tout ce que je pourrais encore vous dire si j’acceptais de vous ouvrir la porte de mon intimité… Après, s’il y en a qui mériteraient d’y être invités, pourquoi pas ? Il leur suffirait juste de cliquer sur le lien suivant www.stephaneg-lejournalintime.com mais je leur souhaite bon courage. Ils sont nombreux ceux qui s’y sont retrouvés prisonniers. Parce qu’ici, ce n’est vraiment pas un journal intime.