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7 octobre 2022

concentration

Pendant le film, au cinéma, avant-hier, non pardon, juste avant le début du film, allez savoir pourquoi mais j’ai pensé à des tomates et je n’en ai pas vu dans des pubs pendant ce qu’on appelle les bandes annonces. Ou alors sous forme d’images subliminales ? Alors dans ce cas, comment le savoir ? En tout cas, j’ai pensé à des tomates. Et au fait que bientôt, je ne vais plus en manger avant plusieurs mois. Je sais très bien qu’on est en octobre mais comme on en trouve encore des locales d’un goût plutôt correct, je continue d’en préparer pour deux soirs par semaine. Et après, j’attendrai au moins jusqu’au prochain mois d’avril mais probablement plus le mois de mai. Car en mai, je fais ce qui me plaît, plaît, plaît. Comme tout un chacun. Comme dans la chanson. Que tout le monde connaît. Doit connaître.

C’est donc la fin de la saison des tomates. D’accord mais pas pour celles qui vont être cuisinées en sauce pour être mise en conserve, que ce soit par des particuliers ou des industriels. Et là, pendant que les bandes annonces continuaient de ne pas m’intéresser plus que ça, le cheminement de ma pensée m’a emmené un peu loin puisque j’en suis arrivé au concentré de tomates. Parfois, je suis un peu estomaqué par les méandres de mon cerveau, de mes neurones. Mais peu importe, à la limite, on s’en fout un peu le pourquoi du comment, ce que je trouve surtout intéressant, c’est là où ça m’a fait arriver. Et je peux vous dire que je suis encore en train d’hésiter à vous le dire. Parce que même si je pense qu’on peut rire de tout, je sais qu’il ne faut pas choquer. Alors, je me tâte. Je ne fais que ça, me tâter.

Où j’en suis arrivé ? J’ai donc pensé au concentré de tomates. Et je suis dit qu’il doit y avoir au moins deux catégories de tomates : celles destinées à la consommation directe et celles destinées à être transformées. Et dans celles qui sont destinées à être transformées, il y a celles qui vont devenir de la sauce, donc ; d’autres qui vont être séchées, etc… et celles qui vont devenir concentrées. Et là, une pensée  bizarre est venue m’envahir : est-ce que les usines de ce produit peuvent être appelées des camps de concentration pour tomates ? Je sais, c’est nul mais si je ne l’écris pas, cette pensée, je la refoule et après, je me sens mal. Alors, autant aller au bout et là, moi, je me suis senti plus léger. Et c’est alors que le générique du film a commencé et j’ai pu moi-même me concentrer. Ce que j’ai bien apprécié, moi.

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