un sentiment d’automne

La semaine dernière, alors que j’étais obligé de vivre isolé à cause de ma contamination à la Covid, ça a été une période un peu étrange. Un mélange de plaisir de me retrouver seul et un agacement de ne pas pouvoir faire tout ce que j’aurais voulu faire. Et le pire, c’est que ça n’aurait pas pu mieux tomber vu que le président était absent. Comme s’il avait voulu le faire exprès. Mais tout ça, je l’ai vécu sous une météo correcte sans plus, il a fait souvent beau mais il a aussi pas mal plu. J’ai plutôt bien dormi, dans l’ensemble (je me suis même levé à 7h30, à plusieurs reprises, ce qui ne me ressemble guère, normalement) et j’ai mangé beaucoup de salades et de fruits. Pas vraiment une mono-diète mais pas si loin que ça. Et en repensant à tout ça, je me pose la question suivante : ai-je vécu ou ai-je survécu ?

Et si j’essaie de faire un bilan, ce qui en ressort en premier, dans mon esprit, c’est ce sentiment d’automne qui va vite être balayé par la nouvelle canicule qui va nous envahir cette semaine. Cette respiration que je viens de vivre, j’ai bien fait d’en profiter a minima car je redoute les jours à venir. J’en ai vraiment assez, maintenant, d’avoir trop chaud. J’en ai assez de transpirer. En plus, c’est un peu à cause de la chaleur que je pense avoir été contaminé à la Covid, dans ce tram non climatisé, l’autre fois, où tout le monde transpirait à grosses gouttes, j’ai tombé le masque pour mieux respirer et je me suis tenu à une barre. Il ne m’en a pas fallu plus. Ou alors, c’est quand je suis allé à la piscine ? C’était le lendemain. Comment voulez-vous que je sache ? C’est difficile de vraiment savoir. 

Quoiqu’il en soit, ça commençait à sentir bon l’automne et les champignons mais là, plus on aura avancé, plus on va reculer et on devra refaire tout le chemin perdu vers des températures plus clémentes. Pourtant, moi, je suis à la limite d’aller manifester dans la rue pour revendiquer mon droit à remettre des pantalons longs, des chaussures fermées, des blousons, des pull-overs et mêmes des écharpes. J’en arrive à me dire que vivement cet hiver quand on aura des problèmes de chauffage quand la chaudière va être remise en marche. Et je me dis vivement qu’on ait froid. Parce que moi, quand j’ai froid, je ne me plains pas autant que quand j’ai chaud. Oui, j’aime ce sentiment d’automne mais je n’aime pas les fausses bonnes surprises et je fais un gros doigt d’honneur à cette nouvelle canicule.

Comments

[jany]

L’important c’est d’avoir fini ce désagréable passage Covid ( qui s’impose avec une majuscule en écriture intuitive ???)

Et s’il ne reste pas de traces dans les semaines à venir….ouf!