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8 février 2022

écrire en avance

J’ai pris l’habitude d’écrire des billets à l’avance, quand je suis inspiré. Avant, je me contentais de noter une idée dans un document Word ou de m’envoyer un mail que je conservais pendant un certain temps car entre l’idée, géniale sur le moment et sa mise en application au moment de l’écrire, il y a un fossé assez profond que j’ai souvent du mal à franchir. Parce que mon idée, quelques heures et surtout quelques jours après, elle ne m’inspire plus vraiment. Il me faut attendre. Soit pour la retrouver par hasard et me dire que c’est bien, oui, finalement ou alors, y réfléchir mais là, je suis nettement moins bon, je trouve, quand je me force à écrire. Je l’ai déjà fait et je reconnais que ça n’a pas été pour mes meilleurs textes. Moi, je suis fait pour l’écriture spontanée, dans l’instant. Impulsive.

Je n’aime pas préméditer ce dont j’ai envie de parler et combien de fois, ne me retrouvé-je pas en situation de l’écrivain devant la page blanche : au moment de m’y mettre, je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir dire et il me suffit juste d’un mot, d’un semblant d’idée pour me lancer. Je suis assez à l’aise dans ce genre d’exercice. Et quand je suis dans un jour faste, je suis capable d’écrire plusieurs billets d’un coup. Quand je suis lancé, peu de choses peuvent m’arrêter : avoir besoin de faire pipi, devoir me mettre à table, aller dormir… Et c’est comme ça que mi-janvier, j’ai écrit quatre ou cinq billets d’avance, sans avoir prévu de date de publication et que je me suis retrouvé à aller en urgence au chevet de mon père qui a disparu rapidement, ensuite. Et j’avais des textes déjà prêts mais mal à propos.

J’avais surtout besoin d’écrire sur ce que je vivais, évidemment, pour moi et non pas pour les autres mais comme je publie, certain(e)s en profitent mais ce n’était pas forcément mon objectif d’étaler ma peine (même si je l’ai fait malgré tout) et c’est aussi pourquoi je me suis retrouvé à publier les textes écrits d’avance au milieu d’autres textes nettement plus sombres. C’est ce qu’on appelle l’inconvénient du différé. Comme à la télé où on nous fait croire qu’on est comme en direct alors qu’on ne l’est pas du tout puisque c’est enregistré à l’avance (et parfois bien longtemps avant) donc, avec moi, soyez assurés que même si je triche sur la date en écrivant la veille pour le lendemain, si j’ai plusieurs textes d’avance, je les relis toujours avant publication pour voir s’ils sont toujours d’actualité.

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