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29 janvier 2022

condoléances variées

Je n’ai jamais vraiment reçu de condoléances avant cette année. Et même si j’ai perdu mes quatre grands-parents entre 1978 et 1996, comme j’étais encore tout jeune, personne, dans mes souvenirs, n’est venu me tendre la main en me présentant ses sympathies les plus rebondies. Et donc, là, avec le décès de papa, j’ai plein d’amis (qui le connaissaient) qui m’ont appelé ou envoyé des messages pour leur témoigner de tout leur soutien et de tout ce qui va avec. Et de tout ce qui va autour. Ça m’a fait plaisir, chaud au cœur et ça m’a touché. Pour certains d’entre eux, je ne m’y attendais absolument pas dont, j’ai bel et bien été pris par surprise. Je pense qu’on a les amis qu’on mérite et de ce côté-là, je me trouve particulièrement gâté. Et maman aussi, par ricochet. Ce sont ses amis aussi.

Mais là, je me dis que les condoléances, outre leur côté protocolaire, même si ça a du bon, quelque part, ça empêche toute forme d’ironie et dans des moments aussi tristes que les deuils, surtout récents, je me dis qu’on manque cruellement d’occasions de rire. Alors, je vais imaginer quelques façons un peu plus originales de présenter ses condoléances. « Bonjour, j’ai appris que tu avais perdu ton père. Oui. Je te présente toutes mes condoléances. Merci, toi aussi. » « Bonjour, j’ai appris que tu avais perdu ton père. Oui. Je ne le connaissais pas bien, je te présente 75% de mes condoléances. » « Bonjour, j’ai appris que tu avais perdu ton père. Oui. Je ne le connaissais pas, je ne te présente que 10 % de mes condoléances parce que toi, tu as l’air d’aller plutôt bien, tout compte fait. » Ça, c’est fait.

 « Bonjour, j’ai appris que tu avais perdu ton père. Oui. Tu veux que je te présente mes condoléances ? Tu fais comme tu le sens. Ça ne t’embête pas si on reporte à une autre fois, j’ai un truc urgent à faire, là ! » « Bonjour, j’ai appris que tu avais perdu ton père. Oui. Tu préfères que je te présente mes condoléances ou toute ma sympathie ? » « Bonjour, j’ai appris que ton père était décédé. Oui. Je mets mes mains dans mon dos, choisi-en une, si tu tombes sur la bonne, tu auras toutes mes condoléances, sinon, tu auras perdu. » « Bonjour, j’ai appris que ton père était décédé. Oui. J’ai quelques vieilles condoléances que je n’avais pas présentées à Jean-Michel pour la mort de sa mère, elles peuvent encore servir, non ? Il n’y a pas de date de péremption, je crois, si ? » Stop ou encore ? Moi, je peux continuer.

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