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27 décembre 2021

besoin de rien, envie de quoi

Besoin de rien, envie de toiiii, comme jamais envie de personne… Non, moi, en ce moment, je n’ai envie de rien de spécial. Et je n’ai aucun besoin si ce ne sont ceux, vitaux de boire, manger et dormir. Et marcher le plus possible, jour après jour. Et lire. Et écrire. Et regarder la télé et aller au cinéma. En dehors de ça, mon quotidien ne se résume à rien, je ne m’en plains pas, c’est ainsi, je pense que c’est cette fin d’année qui a émoussé mes envies. Parce que vraiment, comme je l’ai dit au début de ce billet, je n’ai envie de rien. Pas même de voir mes amis hormis la poignée de mon entourage proche. Et encore, une poignée avec des doigts en moins. Juste le V de la victoire ? Ou celui de la vanité ? Dans quelques jours, celui des vœux mais en tout cas, pas celui de l’envie. Ni celui des velléités, ni celui de la convoitise.

Je ne m’inquiète pas, je sais que ça va revenir. C’est un peu comme le temps du muguet. Et l’éternel retour du printemps et des mêmes sempiternelles choses. La vie, quoi. Avant, quand j’étais plus jeune et bercé d’illusions, j’avais plein de rêves et de désirs. Là, ça me fait penser à une peau de chagrin. Ce qui me rassure, c’est que ce n’est pas la première fois, c’est un peu cyclique chez moi, un peu comme si c’étaient mes ragnagnas. Suis-je lunatique pour autant ? Non, l’esprit dans la lune, peut-être mais pas lunatique car même si je n’ai pas spécialement d’envie dans la réalité, j’en ai toujours dans mes pensées et mes songes les plus fous. Je pense toujours à toi au moins une fois par jour. Et systématiquement, je me dis que je pourrais te faire signe. Te dire que j’existe encore et toujours. Malgré moi.

Mais ce n’est pas du tout comme si je n’allais pas bien. Je suis juste en mode zéro envie. En mode envie de rien. En mode carence. Si ça se trouve, avec le mois de janvier qui arrive, je vais me reprendre, une fois les vœux envoyés, ces vœux sincères mais mensongers malgré eux, avec les jours qui vont rallonger (et pourtant, les jours courts, ça ne me dérange pas du tout, au contraire) et l’apparition de mes tulipes dans les jardinières de la terrasse, je pense que la sève va remonter et travailler en moi jusqu’à demander de jaillir comme au bon vieux temps. D’ici là, je fais avec, je fais sans et je m’accommode d’avoir inconsciemment appuyé sur le bouton pause de mon existence. Et toi, penses-tu encore à moi malgré mon absence et mes silences ? L’avenir me le dire. En attendant, je m’attends moi-même.

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