Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est écrit
15 décembre 2021

hier, la seringue ; aujourd’hui, les ciseaux

N’allez surtout pas vous imaginer que parce que j’ai un léger syndrome dépressif, je sois tellement au bout du rouleau que je serais prêt à faire n’importe quelle bêtise. Non, non, encore une fois, je suis bien trop douillet pour ça. Et si le titre du billet de ce matin comporte deux objets qui peuvent faire croire que… Je vous confirme que ce n’est absolument pas le cas. Bien au contraire. Parce que tout à l’heure, je vais aller passer un moment chez Carlos et en général, quand je vais le voir, ça me fait beaucoup de bien. Je me sens toujours plus léger, quand je le quitte. Non pas parce qu’il me fait le maillot mais parce qu’il me coupe les cheveux et c’est un moment qui est agréable, avec lui, à chaque fois. Même quand j’allais le voir et que j’avais la migraine, je me sentais presque mieux, en sortant de chez lui.

Non, dans ce billet, je veux juste expliquer que si hier matin, je devais me faire piquer, ce matin, je vais aller chez Carlos et il va se servir de ses ciseaux et de sa tondeuse et, même si je n’ai couché avec aucun allemand (à ma connaissance – oui, parce que je ne demande pas toujours les papiers d’identité ni les passeports des gens que je rencontre), je pense que vais être légèrement court pour ne pas dire tondu. Oui, je sais aussi que l’humour, ça ne marche pas avec tout le monde et que pour de nombreux autres, on ne peut pas rire de tout mais moi, je pense que si, au contraire. On peut rire des nazis, on peut rire des pédophiles, on peut rire des violeurs mais là, je sens que je m’égare et que ce n’est peut-être ni l’endroit, ni le moment. Alors, j’en reviens à Carlos, mon coiffeur attitré mais néanmoins préféré.

Ce que j’aime bien, avec Carlos, c’est que justement, on peut rire de tout, avec lui. Même des portugais. Et l’autre jour, quand je suis passé chez lui pour prendre rendez-vous (il ne répondait pas au téléphone), je sortais de chez Michel, le poissonnier, un ancien client (qui part en retraite le 31 décembre, lui aussi) et je venais d’acheter de la raie. Oui, je sais, vous me voyez venir avec mes gros sabots mais j’ai tellement envie de le raconter, ce que j’ai fait, s’il vous plaît, laissez-moi le dire et après, je vous laisserai tranquille jusqu’à demain : je suis donc entré chez Carlos et je lui ai demandé un rendez-vous pour aujourd’hui et j’avais mon sac avec ma demi-aile de raie emballée et je lui ai montrée et je lui ai dit : Carlos, j’ai déjà la raie, il ne vous restera plus qu’à me la mettre au milieu ! Ah ça, nous avons bien ri.

Publicité
Publicité
Commentaires
J
Il ne fait pas très chaud, il va falloir mettre….un bonnet, casquette, chapeau? Ah béret 😀
Répondre
C'est écrit
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 199 280
Archives
C'est écrit
Publicité