Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est écrit
26 novembre 2021

parce que c’est toi et parce que

« Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : parce que c’était lui, parce que c’était moi. » Tout le monde connaît cette phrase écrite par Montaigne à propos de l’amitié qui le liait à La Boétie, dans les Essais. Ce matin, j’ai envie de la faire mienne. Si on me demande pourquoi je t’aime, je ne pourrai répondre autrement qu’en disant : « parce que c’est toi et parce que c’est moi. » Mais parfois, je me demande si je ce n’est pas uniquement dans mes rêves les plus fous que ça se passe. En tout cas, pas dans mes cauchemars, là, tu n’en fais jamais partie, heureusement. Mais peu importe que ce soit dans mes fantasmes ou dans ma vraie vie, c’est bien parce que c’est toi et parce que c’est moi, que je t’aime. C’est surtout parce que c’est toi, à vrai dire. J’ajoute que c’est un peu parce que c’est moi mais en réalité, pas tant que ça.

T’aimer me donne des ailes et même si souvent, c’est comme de vivre, c’est un métier difficile que celui d’aimer, je suis heureux de te connaître et de pouvoir partager des moments (rares) avec toi. Avant toi, avant de te connaître, là, j’en suis sûr, je rêvais de te rencontrer mais je ne savais pas forcément qui tu étais car tu n’étais qu’une espèce d’idéal un peu flou, pour moi. Tu étais dans tous mes poèmes avant que je ne les écrive et tu es dans toutes mes pensées avant même qu’elles n’arrivent à mon esprit. Avec un peu d’humour, je vais ajouter : à mon corps défendant. Tu es mon corps défendant. Tiens, oui, c’est ça. Mon corps défendant parce que c’est toi et parce que c’est nous. Si je t’aime, c’est aussi parce que c’est nous. J’aurais aimé pouvoir en parler avec Étienne et Michel pour savoir ce qu’ils en auraient pensé, de nous, eux. C’est impossible. Même quand on aime ?

Hier, parce que c’était toi. Et avant-hier aussi. Et parce que c’était un peu moi. Parce que tu me fais du bien. Tu me tues me fais du bien. Et moi, en bon écureuil que je suis, j’engrange des bons souvenirs de ces moments passés avec toi, je me fais des réserves de belles images, même celles de quand j’avais les yeux fermés. Je ne me fais aucune raison car mon cœur n’est plus capable d’en avoir la moindre once, quand je suis avec toi, quand je pense à toi et quand je me raccroche à toi. Parce que c’est moi, parce que c’est tout moi, ça. Parce que c’est toi et parce que c’est tout toi que ça me perturbe mais que ça me fait tant de bien. Alors oui, ce matin, en pensant à toi, là-bas, pas si loin que ça de moi, je me dis que oui, s’il y a bien une chose dont je peux être absolument sûr et certain, c’est ça. C’est parce que c’est beaucoup toi et parce que c’est un peu moi. Et parce que, parce que, parce que…

Publicité
Publicité
Commentaires
C'est écrit
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 199 280
Archives
C'est écrit
Publicité