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11 novembre 2021

ah, le petit vin blanc

Ce billet a été écrit hier soir, comme la plupart de tous les billets que je publie dans ce blog. Hier soir, vers 19h. Ou, plus précisément, aux alentours de 18h51, à peu près. J’étais là, je venais de cuisiner pendant près d’une heure pour assurer mes arrières car aujourd’hui, comme c’est férié, j’ai décidé de me mettre en RTT. Et j’étais là, devant mon ordinateur, en train de me demander de quoi je pourrais bien parler, sur quoi je pourrais bien écrire. Je n’avais pas trop envie de refaire La cigale et la fourmi sans un seul A ou sans un seul O, je l’ai déjà fait, ça. J’étais sec. Je n’étais pas du tout inspiré devant la page blanche. Devant tant de blanc. Tant de blanc ? Et pourquoi pas un verre de blanc ? Il doit en rester un au fond de la bouteille ouverte samedi quand Isabelle, ma cousine est venue déjeuner avec nous.

Une bouteille de Riesling ouverte pour rien. Juste pour moi, je veux dire. Car personne n’en a voulu. Personne d’autre que moi. Alors, j’en ai bu un peu samedi midi et un peu samedi soir. Et un peu dimanche soir. Et un peu lundi soir. Et ensuite, j’ai oublié. Peut-être que j’avais pu pour oublier et je pense que ça a bien marché car je ne sais plus pourquoi je n’y ai plus pensé, au fond de la bouteille. Et je me suis dit : « Tiens, si je le finissais, le Riesling ? » Je le trouve un peu jeune, un peu acide et peut-être que ce n’était pas la  bonne semaine pour en boire mais je dois avouer que je me suis un peu forcé à la terminer. Parce que je n’aime pas gâcher. Et encore moins le vin blanc ou le vin rosé. Et je ne parle pas du champagne… En tout cas, allez savoir si je n’ai pas cherché à noyer mon chagrin.

Eh bien oui, ça m’arrive d’avoir du chagrin. D’être dans un coup de mou, un coup de grisou. Et dans ce cas, heureusement que je n’ai pas toujours une bouteille ouverte, sinon, je serais capable de boire tous les soirs quand je suis dans cet état-là. Parce que vraiment, la chanson disait vrai : « Ah, le petit vin blanc, qu’on boit sous les tonnelles… » Sauf que moi, je ne l’ai pas bu sous une tonnelle, hier soir. Et j’ai pensé à tous ces poètes maudits qui aimaient  bien la bibine. Mais moi, je ne suis ni vraiment un poète, ni pas vraiment maudit. Comme d’habitude, je ne suis pas grand-chose. Ce n’est pas grave. C’est ainsi que je devais être. D’où ces dernières gorgées pour continuer d’essayer d’oublier ce qui ne va pas. Pour continuer de tenter de me cacher derrière une espèce de presque ivresse. Mais même là…

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