chez leur coiffeur

Oui, nous avions rendez-vous à 9h, ce matin chez le coiffeur. Au début, j’avais pensé que nous irions en tram, ça aurait été une grande première pour eux mais finalement, contre toute attente, vu qu’il pleuvait et qu’en plus, c’était une journée de mobilisation des syndicons, dans les transports entre autres, je me suis dit que finalement, le mieux, c’était encore et encore de prendre ma voiture. Et de jouer au chauffeur de maître(s). Et donc, me voici sur le chemin de chez le patron à 7h15, histoire de ne pas prendre le risque d’arriver après 7h45 car sinon, ça aurait pu compromettre tout le reste de ce que j’avais organisé dans ma tête. Et un rendez-vous chez le coiffeur, déjà reporté deux fois pour des raisons qu’il est inutile d’évoquer ici, ça ne se rate pas. Et on n’y arrive pas en retard non plus.

De toute façon, je n’aime pas je déteste arriver en retard et je préfère être en avance et attendre les autres plutôt que me retrouver dans la position inverse : faire attendre quelqu’un. Et comme la politesse est l’exactitude des… Non, l’exactitude est la politesse des rois… Oui, c’est ça, excusez-moi mais je crois que je me suis un peu embrouillé les pinceaux dans la semoule. Toutes mes confuses. Je disais donc qu’il était hors de question pour nous d’arriver en retard à ce rendez-vous chez Yvon, notre coiffeur des Chartrons. Et donc, en partant plus tôt que de raison, j’ai maintenu le cap que je m’étais fixé et je suis arrivé suffisamment tôt pour qu’on prenne un petit déjeuner ensemble, avec eux et ensuite, nous avons fait un petit tour dehors, avant de reprendre la voiture pour y aller.

J’ai bien fait de prévoir un peu large car sur le chemin du coiffeur, à un moment, ce que je craignais est bien arrivé : nous avons été embouteillés. Presque dix minutes à rouler au pas. Nous trépignons tous les trois, dans la voiture. Mais nous avons malgré tout réussi à respecter ce qui était organisé et nous sommes arrivés à 8h50 chez Yvon, qui nous attendait. Et comme je n’étais que le chauffeur, ce matin, moi, je les ai laissés dans les mains de ce barbier qui n’est pas de Séville et je suis rentré chez moi pour cuisiner des choses pour deux jours. Et quand le temps nécessaire à leur refaire une beauté a été écoulé, je suis allé les chercher et je les ai ramenés chez eux, tout beaux. Ils ont rajeuni de dix ans et ça leur va tellement bien quand ils ne ressemblent pas à des Beatles, Kali et Shuka, waouh !