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29 septembre 2021

l’aile ou la cuisse

Parmi les choses désagréables, quand on prend l’avion, il y en a plusieurs que j’ai choisi de lister, ce matin. J’ai déjà parlé de l’attente avant l’embarquement et de l’attente des bagages. Mais il y a aussi le fait d’avoir un bébé en bas âge qui décide de pleurer brailler comme s’il avait déjà compris, malgré son extrême jeune âge, que plus il gueulerait, plus il aurait des chances d’obtenir ce qu’il voulait. Encore un qui finira gilet jaune ou casseur réuni. Ou manifestant anti-vaccin. Et lundi, quand j’étais dans la salle d’attente, avant l’embarquement, justement, il y en avait un qui hurlait, de nourrisson. Mais je ne sais pas s’il était français ou allemand (ou autre), je ne comprends pas les pleurs des bébés, moi, quelle que soit leur nationalité. En tout cas, j’ai eu peur que ça dure pendant tout le vol mais non, heureusement, sa maman l’a bercé et il s’est endormi.

Ce que je n’aime pas non plus, dans l’avion, c’est que comme ça fait un bruit d’enfer (je sais, je l’ai déjà dit mais j’aime bien me répéter, parfois – la répétition peut être apparentée à une figure de style, dans la littérature – je sais aussi que je ne donne pas dans la littérature, ce n’est pas la peine qu’on vienne me le rappeler) et donc, ça incite les gens qui sont à plusieurs à parler fort quand ils discutent entre eux. Et c’est encore pire quand le ou la chef de cabine fait des annonces au micro pour nos donner des informations que personne ne comprend, de toute façon. En tout cas, moi, parce que d’abord, c’est en allemand et ensuite, le son est tellement saturé… Bref, ça et les deux gamines d’une dizaine d’années qui n’arrêtent pas de se chamailler, je peux vous dire que ce n’est pas de tout repos. Et pour lire, c’est une autre paire de manches.

Enfin, je voudrais juste émettre une réserve quant au fait que quand j’ai choisi et payé mes billets par Internet, il y a près de deux mois de cela, j’ai pris soin de prendre des places qui me convenaient. C’est-à-dire près d’un hublot. Et dans le sens de la marche. Et quelles ne furent pas ma surprise et ma déconvenue de recevoir un SMS de Lufthansa, trois jours avant le départ, pour m’informer qu’on me reculait de cinq rangs. Vous parlez d’une régression sociale ! Bref, j’ai fait avec, je n’allais pas faire un esclandre et je me suis installé. Bien sûr, ma nouvelle place était juste sur l’aile. Donc, ça allait m’empêcher de bien voir. Surtout au décollage, quand on voit Bordeaux. Et en plus, je n’avais personne à côté de moi. J’ai eu peur d’avoir quelqu’un de déplaisant mais finalement, personne. Est-ce que ça veut dire qu’on m’avait mis en quarantaine ?

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