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17 septembre 2021

stressé, moi, vous trouvez ?

L’autre jour, alors que j’étais allé dans le magasin spécialisé pour les personnes dépendantes, ici, à Biscarrosse, un magasin de matériel médico-chirurgical, j’ai eu affaire à la vendeuse mais ni au patron, ni à sa femme qui en est aussi la patronne, par voie de conséquence. Et cette femme, la vendeuse, a eu du mal à répondre à ma demande et a demandé de l’aide à la femme du patron (qui se trouve être aussi la patronne) car ce dernier n’était pas là (probablement en livraison ou quelque chose d’autre) et en écrivant ces premières lignes, j’ai parfaitement conscience que ce que je raconte n’a pas un grand intérêt mais ça reste néanmoins un préambule et on ne crache pas sur un préambule ou alors, c’est qu’on n’aime pas lire. Mais ça, ça sera pour un autre billet, c’est un autre débat. Un autre jour.

Bref, la vendeuse est revenue avec la patronne et cette dernière a trouvé le produit que je cherchais, dans le rayon ad hoc : un bassin pour faire ses besoins au lit. Bien sûr, je n’en suis pas encore là, ce n’était pas pour moi. Et pas pour moi non plus pour des raisons de fétichisme quelconque. D’ailleurs, ça porte un nom, les fétichistes de bassins ? Peu importe. On m’a donc proposé un bassin et donc, comme on n’avait plus besoin d’elles, la patronne et la femme du patron sont reparties dans ce qui doit être les bureaux du magasin. Et je suis resté seul avec la vendeuse. Et pendant que j’attendais qu’elle me fasse la facture pour que je puisse régler, pour passer le temps, je regardais partout et je parlais un peu sans cesse. Elle m’a dit : « Vous, vous êtes stressé ! » « Ah bon, vous croyez ? » ai-je répondu, un peu surpris.

Elle m’a dit qu’elle sentait bien les gens stressés, elle avait une espèce de don pour ça. Et les choses en sont restées là. Et le temps a passé. Je suis retournée deux ou trois jours à Bordeaux, le temps de recevoir des amis à dîner et je suis revenu ici, à Biscarrosse et hier matin, en allant en ville pour deux ou trois courses : des nectarines, des bananes, des figues et de l’argent à la banque, je suis passé à la boutique en question pour y chercher des protections complètes et des gants en latex. La commande était prête et j’attendais la facture pour payer, tranquillement, sans parler et sans bouger. J’étais comme çà l’arrêt. Et la vendeuse de me dire : « Vous êtes encore beaucoup stressé, vous ! » « Mais je ne dis rien, je ne bouge pas, même pas un cil !? » « Ah, mais je le sens encore. C’est vraiment en vous. » Ma foi, si elle le dit.

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