WhatsApp et moi
Ce n’est pas une histoire d’amour, entre WhatsApp et moi mais ce week-end, je vais en parler à ma mère parce que quand je serai en Allemagne, avec l’application Duo, ce sera le meilleur moyen de communiquer sans dépenser l’argent que je n’ai plus. Parce que les SMS et les appels téléphoniques quand c’est hors forfait, quel gaspillage ! Mais je veux dire qu’entre WhatsApp et moi, ce n’est pas gagné. Je dois même avouer que j’ai encore de belles réticences (je n’ai pas dit que j’avais de beaux restes) mais bon, contre mauvaise fortune, je vais encore une fois faire bon cœur. Et pendant ma semaine germanique, je vais user et abuser de WhatsApp et tant pis si je dois le payer, un jour. Et hier en fin de journée, alors que je SMSais avec Arnold, je me suis rendu compte que je n’avais pas de photo de profil.
Alors, j’en ai choisi une prise ici, à Biscarrosse, une photo de face pour faire ma photo de profil. Je préfère les photos de face car les photos de profil, pour un profil, je trouve que ça fait vraiment redondance (avec les stars ?) et moi, je ne préfère pas. Et je trouve que ma bobine contre un mur de feuilles jaunies et mon tee-shirt bordeaux, en dessous avec ma barbe blanche et mes cheveux idem, ça m’a bien plu. Pourtant quand je l’ai prise, je ne me suis pas dit : « Tiens, je la mettrai dans mon profil WhatsApp ! », non, loin de moi une idée aussi saugrenue. Non, je l’ai prise pour la mettre dans un album que je fais pour mon père. Et pour en revenir à Arnold, nous avons donc échangé quelques SMS et je trouvais ça triste de ne pas avoir d’avatar. Alors, ça, c’est un problème de résolu, maintenant.
Après, garderai-je WhatsApp une fois que je serai revenu d’Allemagne ? La question ne se pose pas pour le moment mais je continue de douter car il y a des dangers que je n’ai pas envie d’affronter avec cette application. Il y a des intrusions qui ne me disent rien qui vaille. Et avec ce qu’on entend dire sur les fuites de WhatsApp vers FaceBook et peut-être même inversement. Non, je n’ai pas de compte FaceBook. Donc, je ne crains rien ? Les pirates n’attendent pas après une ouverture de compte à mon nom pour mener à bien leurs manigances. Bref, je ne suis pas vraiment pour WhatsApp mais je reconnais que hier après-midi, les 1225 kilomètres qui nous séparaient, Arnold et moi, c’était comme s’ils n’existaient pas. Et ça, c’était chouette. Voilà, je n’ai rien de mieux à dire en ce matin pluvieux.