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14 septembre 2021

un pied devant l'autre

Je n’ai aucun problème avec l’idée de marcher mais j’aime que ça vienne de moi. Je n’apprécie pas tant que ça qu’on décide de me faire marcher ou qu’on veuille me faire marcher. Alors, de moi-même, je marche, je marche, je marche. Toute la journée, je marche et même le soir, si je regarde la télé ou dans le lit quand je lis avant de dormir, mes pieds continuent de bouger. Ils font des ronds, des allées et venues de droite à gauche et de gauche à droite ou de bas en haut et de haut en bas. Je suis toujours, toujours en mouvement. Sauf quand je dois dormir profondément. Et encore, là, il peut m’arriver que je marche, quand je rêve. Bref, je marche. Mais ça prouve surtout que je suis vivant. Pas encore tout à fait moribond. Et encore moins mort. Puis-je mourir de désolation ? Non, quand même pas.

Et en ce moment, pourtant, je suis face à quelque chose d’assez inhabituel chez moi : quand je me lève, le matin, très rapidement, j’ai conscience que j’ai plus de mal qu’auparavant à mettre un pied devant l’autre. Comme si je portais toute la misère du monde sur mes épaules et que ça m’empêchait d’avancer. Et pourtant, je sais que je ne porte pas toute la misère du monde mais uniquement la mienne. Je ne vais pas aller piquer celle des autres, j’ai déjà bien assez à faire avec la mienne. Et donc, je disais que ça me semble difficile d’avancer et la journée me semble assez insurmontable mais heureusement, assez vite, mes fonctions motrices se remettent en ordre de marche et moi-même aussi, par voie de conséquence. Donc, pas de quoi s’inquiéter, si je comprends bien ?

Non, pas de quoi s’inquiéter. Je pense que tout ça est lié. Tout est lié. Tous mes billets précédents sont liés. Et le changement de saison qui arrive bientôt aussi. Tout ça fait que je me sens réellement fatigué. C’est un savant mélange entre le mental et le physique. Et quand je dois mettre un pied devant l’autre, le matin, pendant que je sirote mon café avant de m’asseoir devant l’ordinateur, je le fais parce que je l’ai toujours fait et que je ne sais pas faire autrement. Aller me recoucher ? Ah que nenni ! Il est hors de question de rester au lit jusqu’à pas d’heure. Même pour un  câlin ? Même pour  un câlin. De toute façon, je me dis qu’il va y avoir des jours meilleurs. J’avoue que j’attends avec une impatience non feinte que le 27 septembre arrive afin que j’aille voir comment débute l’automne en Allemagne.

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Commentaires
M
Tu ne manques pas d’air , d’r , il y en a même un de trop 🤣
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