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9 août 2021

où suis-je ?

Quand je me réveille, la nuit, en ce moment, il peut m’arriver de me demander où je suis mais globalement, non. Donc, ça pourrait sembler n’avoir aucun intérêt que je dise ça mais ça serait trop réducteur pour moi. Non, si j’écris ça c’est que ça a son importance. Et par des moindres. Parce que ça prouve que j’ai une capacité d’adaptabilité qui m’étonne moi-même. Cette nuit, par exemple, quand je me suis levé pour aller faire pipi, je ne me suis pas écrié « où suis-je ? » dans ma tête mais je suis directement allé au cabinet (c’est rigolo de le dire comme ça) sans me tromper d’endroit ni me perdre en route. Ce qui est toujours bien car si l’envie est pressante, autant ne pas se disperser et se dire : « Tiens, c’est joli, ici, je ne sais pas où je suis mais c’est joli ! » ou carrément l’inverse. Enfin, bon, quoi.

Parce que même si je suis de nouveau à Biscarrosse en ce moment, je ne dors pas dans la même maison. Non pas que je me sois décidé d’aller chez les voisins, ce n’est pas mon genre d’aller chez des inconnus mais parce que là où le patron a sa maison, en réalité, il en a deux. La principale, dans laquelle nous passons le plus clair de notre temps même s’il fait sombre, dehors et la seconde, qui fait partie du même terrain, désormais, dans laquelle nous allons quand je suis avec le président où quand je venais avec mes parents, comme l’an dernier. Et donc, quand je me réveille en pleine nuit et que je suis dans la petite maison, je ne réagis pas comme quand je suis ici mais que je suis dans la grande. C’est clair où il faut que je développe ? Vous me connaissez, je suis capable d’en faire des tonnes, aussi.

Bref, mon corps suit ce que mon inconscient lui dicte. Je parle bien sûr des mictions nocturnes. Parce que sinon, il est plus qu’évident que la journée, je n’ai pas à m’étonner moi-même de ne pas me demander où je suis puisqu’il fait jour et que même sans mes lunettes, j’y vois suffisamment clair pour savoir que je suis à Biscarrosse ou à Bordeaux. Ou chez ma mère. Ou ailleurs. Au vu de cette adaptabilité sans faille apparente, j’en conclus donc que j’aurais très bien pu être une star de la chanson et partir en tournée. Je n’aurai jamais eu le moindre problème pour trouver les cabinets, la nuit, entre deux sommeils. Sauf si j’avais été une star alcoolique et/ou droguée, ce qui n’est pas non plus mon cas car là, je n’aurais pu jurer de rien. Mais si la question ne se pose pas, je ne vais donc pas la poser.

 

 

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