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3 août 2021

un calme presque radical

Quand je suis à Biscarrosse, je dois avouer que je suis vraiment au calme. Un calme presque radical. Et je reconnais que pour les habitués des villes, ça peut être bizarre voire un peu stressant. J’avais une collègue, devenue amie, sur Paris, qui détestait la campagne car il lui manquait justement un certain bruit de fond. Le silence total l’angoissait. Ici, là-bas, à Biscarrosse, ce n’est pas le cas, pour moi. Forcément, on vit et on dort mieux quand on est dans une quiétude affirmée. Quand on n’a pas cette cacophonie citadine constituée de la circulation des voitures, des camions, des bus, des trams, des motos, des scooters et des pin-pon divers et plus ou moins réguliers. En plus, parfois, on peut être sous un couloir aérien. À d’autres moments, sur le trajet des noctambules alcoolisés qui rentrent au petit matin et qui peuvent aller jusqu’à être agressifs entre eux.

Dans certains cas, il y a le tapage potentiel des voisins, qu’on habite en maison ou en appartement. Il peut y avoir des coups de feu, dans certains quartiers, dans certaines villes. Il y a aussi les aboiements des chiens. Mais ici, là-bas (j’y suis en alternance, pendant l’été), à Biscarrosse, ce n’est pas le cas. La maison du patron est au bout du golf, en bordure de forêt et loin de l’agitation des endroits où il peut y avoir du monde et donc, par conséquent, du vacarme, quelle qu’en soit la force. Et donc, là, je dors parfaitement bien. Enfin, quand je dis parfaitement bien, tout est relatif. Car le silence ne m’empêche pas de me lever la nuit pour aller faire pipi. Et si les deux chiens du patron montent me voir, je les entends monter l’escalier et ça me réveille. Et quand Claude regarde les chaînes d’info, à la télé, en s’endormant devant, il l’écoute bien trop fort à mon goût.

Bien trop fort et bien trop longtemps car en plus, ça tourne en boucle et ça rend bête, ces médias-là. Et puis, parfois, souvent, il y a les golfeurs, qui passent au bout du terrain, certains parlent fort et au moment où les clubs touchent la balle pour l’envoyer je-ne-sais-dans-quel-trou, ça fait parfois sursauter. Il y a aussi le personnel qui entretient les greens du golf et pour que l’herbe soit toujours parfaite, elle est régulièrement tondue et, bien sûr, tôt le matin, vers 7 heures. Je suis déjà réveillé mais je pourrais dormir encore. Et il y a les avions de la base aérienne de Cazaux, pas si loin que ça. Et parfois, des hélicoptères. Des hélicoptères de surveillance ? Et des petits avions. Et puis enfin, les chiens du patron qui aboient facilement, dans la maison ou dehors, surtout Kali. Non, vraiment, je vous le dis, ici, là-bas, à Biscarrosse il y a un impressionnant calme radical.

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