Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est écrit
14 juillet 2021

une certaine peur, a priori

Je le reconnais, je ressens une certaine peur, un peu plus qu’une simple inquiétude concernant la prochaine élection présidentielle, en avril-mai 2022. Juste après les régionales et les départementales, fin juin dernier, j’étais assez content de voir que le Rassemblement National avait fait flop mais le flop n’aura pas été de très longue durée. Ça reprend cette espèce de dicton ou d’adage comme quoi les plus courtes sont les meilleures (alors qu’on sait très bien que ce n’est pas la taille qui compte !) mais, pour en revenir à Le Pen et consorts, la Marine qui se veut nationale serait toujours au coude à coude avec Emmanuel Macron à l’issue du premier tour. Zut ! Euh, désolé de faire un billet aussi politique mais rassurez-vous, le ton ne va pas changer, dans les paragraphes suivants.

Oui, parce que, outre ma peur de voir un parti d’extrême droite (même s’il se dit assagi, je me méfie de la bête qui dort) prendre la présidence de la république française, ça me troue un peu le cul. Je me dis qu’au pays des Droits de l’Homme et du Citoyen, au pays de Voltaire et Hugo, ça ne peut pas être possible. Et donc, je pense que je vais essayer de me tenir à carreaux pour les mois voire les années à venir, en fonction du résultat le 24 avril prochain. Et en y réfléchissant aussi fort que les miroirs de mon appartement, je crois que la meilleure solution, dans l’immédiat, pour moi, c’est d’ouvrir un coffre dans un établissement discret en Suisse. Un peu dans le genre de celui que je loue à l’année et dans lequel je place tous les petits (1, 2 & 5) centimes que je trouve régulièrement dans les rues.

Dans le nouveau coffre que je pourrai louer le temps de la présidence de la Marine, Le Pen capitale, j’y mettrai tous mes idéaux, mes convictions et l’essentiel de mon imaginaire. Car si je suis un peu courageux, juste un peu, je ne suis pas du tout téméraire et sous un régime que je préjuge peu démocratique, je veux bien agir en sous-marin mais pas à découvert. Et si je m’y prends dès maintenant, comme je sais avoir de la fuite dans mes idées, je peux déjà sauver tout ou partie de ce qui pourrait me servir un jour meilleur. Car même si elle était élue, la blonde au rictus terrifiant, ne me dites pas qu’elle pourrait être réélue. Peut-être qu’au bout de cinq ans, voire avant, si on fait une révolution intelligente. Quoiqu’il en soit, je commence déjà à avoir quelques frissons mais ils ne sont pas de plaisir.

Publicité
Publicité
Commentaires
C'est écrit
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 199 017
Archives
C'est écrit
Publicité