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19 mai 2021

3,1415926

Et pi quoi encore ? C’est drôle, depuis l’école primaire, je pense, je me souviens des sept premières décimales (après la virgule) de cette constante d’Archimède et pourtant, je dois reconnaître que si j’étais à l’aise avec l’arithmétique, en primaire, j’ai vraiment très vite détesté les maths, au collège et au lycée. Les équations, les inconnues et les abscisses et les ordonnées, très peu pour moi. Que voulez-vous, j’aimais le français, l’anglais, l’espagnol et le latin, moi. J’étais un littéraire avant même de le savoir. Les lettres, c’était ça ma vocation. Un peu contrariée, certes mais je ne désespère pas même si j’ai nettement moins d’illusions que quand j’étais jeune (ou moins vieux) mais quoiqu’il en soit, j’ai quand même été oulipien à mes heures perdues (et j’aime toujours ça) et là, j’ai frôlé les maths.

Oui, parce que la littérature potentielle, ça se construit avec des contraintes qui se rapprochent (un peu) des mathématiques. Et là, à ma grande surprise, j’ai aimé, adoré ça. Enfin, à ma grande surprise, pas tant que ça, en réalité. À partir du moment où j’aime les lettres, les mots, l’écriture, la littérature et l’humour en bonus, c’était pour moi. Ou parce que dans la littérature potentielle, on peut rire. Alors qu’avec les maths, pas tant que ça. En tout cas, pas moi. De tout ça, peut-on valider le fait que j’aime les contraintes ? Dans un certain sens, oui. Mais seulement à partir du moment où je l’ai décidé et où je le veux. Je n’aime pas les contraintes contre mon gré. Je suis compliqué, hein ? En tout cas, je ne désespère pas un jour, d’écrire un texte en prose ou un poème qui serait équivalent de pi.

Tout dépend de comment on lit les décimales qui suivent la virgule : 1415926. Si on décortique comme suit : 14, 159 et 26 ou si on fait plus binairement 14, 15, 92 et 6. À partir de là, le champ des possibles est ouvert. Pardon ? Je suis abscons ? Je vous en prie, je le sais. Je sais que je peux l’être. À nous, à force, harmonies et libido. Tiens, voilà donc mon premier texte pi. Je ne vais pas vous demander ce que vous en pensez car moi-même, je ne sais pas ce que j’en pense. Mouais, ça mérite que je me penche plus profondément sur cette question. Ma réflexion n’est pas aboutie. Laissez-moi quelques minutes, quelques jours, quelques semaines ou quelques mois et je vous présenterai quelque chose de mieux. Je sais que j’en suis capable. Reste à savoir si j’en ai envie. Qui donc à la réponse ?

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