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11 mai 2021

les faire-part

Pour faire suite à mon billet du 25 avril dernier, « plusieurs façons de mourir » (non, je ne suis pas obsédé par la mort, c’est étrange de penser ça de moi !...), je voudrais revenir sur un point qui est resté inabouti dans mon cheminement intellectuel (j’ai nettement moins de cheminements manuels, je dois bien le reconnaître) car j’aime que les choses (et les écrits) soient bien faits. Et (vous ne trouvez pas ça un peu agaçant, toutes ces parenthèses ? À vrai dire, j’ai trouvé un lot sur une brocante, des parenthèses de la fin du siècle dernier et je me dis que tant qu’à faire, autant les utiliser et en faire profiter tout le monde…) je vais donc laisser ma pensée s’achever sur ces façons de mourir. J’en avais retenu trois : la honte, la peur et l’impatience. Sans oublier le ridicule. Car il peut tuer même si on prétend le contraire.

J’aurais pu en ajouter d’autres : de faim, de froid, de chagrin, de soif ou de vieillesse. Si ça se trouve, il y a encore d’autres moyens de disparaître. Et comme je suis en train de tenter de tout prévoir… Jusqu’à la bande son de ma future crémation (je n’ai pas encore fixé de date, c’est comme pour le retour des spectacles au théâtre) et d’ailleurs, ce n’est pas simple, je suis en train de lister beaucoup de chansons ou de morceaux de musique et c’est évident que quand je penserai avoir fini, j’aurai encore des choses à ajouter, c’est un truc sans fin. Tiens, ça je ne l’ai pas imaginé, mourir de fin. Ah justement, je trouve que ça, ça serait très, très, très original. Et comme j’aime bien l’idée de ne pas être un mouton de Panurge. Voilà, c’est décidé, si j’ai le choix, je voudrais, je veux mourir de fin. C’est exactement ça : mourir de fin.

Et à propos de toutes ces petites morts (en excluant les orgasmes, à qui j’ai piqué cette expression), je me dis que je ne suis pas encore à l’abri de mourir de honte, de peur ou d’impatience avant de mourir de fin (c’est rigolo, Word me souligne le mot « fin » car pour lui, je devrais écrire faim – eh bien non, je ne le ferai pas !), je me tâte sur un point de détail : dois-je prévoir des faire-part pour chaque fois où ça va m’arriver ? Ouais, j’hésite. Je me dis que je risque de passer mon temps à en envoyer et ça va peut-être agacer mon entourage. Le jour D (pour définitif), à force d’en avoir reçu pour des oui et pour des non, on va finir par ne plus me croire. Ce serait dommage de rater son grand départ. À cause d’un problème de communication dû à un matraquage un peu idiot. Je vais réfléchir avant d’envoyer tout et n’importe quoi.

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Commentaires
M
OUPS! QUE DIRE ? <br /> <br /> QUE MOI AUSSI LORSQUEJ écoute mes cd ,je pense aux musiques que l'on pourrrait mettre à ma crémation <br /> <br /> <br /> <br /> pas gai tout ça mais pourquoi pas y penser , <br /> <br /> testament à faire pour respecter ma crémation , ma fille ne veut pas !! <br /> <br /> les musiques, les fleurs et le pot à organiser à la maison en se servant de mon cercueil comme Bar alors là il y en a qui vont crier au scandale , j'en ris déjà!!
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