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16 avril 2021

la culture, c’est comme la confiture, il faut aimer le sucre

Hier, pensant me coller, le président m’a demandé quel était le prénom de Niépce (l’inventeur de la photographie) et moi, tout de go, je lui ai répondu « Nicéphore) dans la foulée. Tel est pris qui croyait prendre, il a voulu m’avoir et c’est moi qui l’ai eu. Je connaissais la réponse et il n’en est pas revenu. Il s’est retrouvé ébahi. Si seulement il avait été également un peu admiratif mais là, c’est beaucoup lui demander. D’autant qu’il n’a pas pu dire que j’avais filouté, j’étais en train d’écosser des fèves fraîches. Donc, je n’avais ni encyclopédie, ni smartphone à mes côtés. Dans tous les cas, j’avais les mains occupées et je n’aurais pas eu le temps de tricher pour lui répondre, vu que je l’ai fait dans la foulée, du genre : question à 16:45:21 et réponse à 16:45:23. Je le savais, un seul point c’est tout.

Ce n’est pas ma faute (et donc pas volontaire) si je retiens beaucoup de choses. J’ai tendance à avoir une mémoire eidétique et en plus, quand les noms ou les mots sont originaux, je les retiens d’autant plus. C’est un peu comme le daguerréotype, ça fait quarante ans que j’ai appris ce mot que je n’ai pas dû prononcer depuis alors que je l’ai retenu. Il est dans un coin de mon cerveau. Peut-être que ça m’encombre, oui, c’est vrai, tout ce que j’accumule dans mes neurones mais encore une fois, je n’y peux rien, c’est totalement indépendant de ma volonté. Et ça fait partie de ma culture. Ma propre culture. Je ne suis pas du genre à en faire l’étalage comme de la confiture sur une tartine mais bon, si on me cherche, on me trouve. Et quand on croit me faire trébucher, on peut largement se tromper.

C’est comme pour l’antépénultième, j’ai toujours aimé ce mot, depuis que je l’ai entendu, la première fois. Mais celui-ci, je l’utilise facilement. Enfin, quand je dis facilement, je veux dire que c’est quand l’occasion se présente. Je ne le prononce pas tous les jours non plus… Et pour en revenir au début de ce billet, le président a cru me prendre dans un piège mais comme dans l’histoire de l’arroseur arrosé, je me suis permis de faire comme lui. À la différence, c’est que moi, j’ai un côté sournois et limite malhonnête (sauf que je le reconnais) et là, je lui ai dit : donnant-donnant, tu as voulu me piéger, j’ai le droit de te poser une question à mon tour. Te souviens-tu du prénom d’Alzheimer ? Il m’a répondu que non, évidemment. « Justement, ça commence comme ça ! »

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