la touffe

En prévision des beaux jours et d’allers et retours éventuels à Biscarrosse (vu que je n’ai pas prévu de partir en vacances, encore cette année), j’ai décidé de me faire faire le maillot. Une fois n’étant pas coutume, je me suis dit que comme nous vivions plus ou moins confinés depuis un peu plus d’un an, maintenant, je pouvais bien me payer ce genre de petits plaisirs inédits. Et j’avoue que ça m’a épaté, je ne pensais pas que ça se passerait aussi bien. Je n’ai pas du tout été stressé, à ma grande surprise (à mon auto-étonnement) et en une demi-heure, Carlos, celui qui a été en charge de s’occuper de ma toison intime, a fait un travail tout en douceur et avec un certain doigté. J’ai beaucoup apprécié sa délicatesse car comme c’était la première fois, pour moi, ce n’était pas simple. Même avec Carlos.

Pour celles et ceux que ça intéresse, après la séance d’épilation, je lui ai demandé si je pouvais prendre une photo des poils qu’il m’avait retirés ; une photo du cadavre de cette touffe que j’ai vu au sol. Ça m’a procuré une certaine émotion (ou une émotion certaine ? C’est difficile d’être sûr car la nuance est infime entre les deux) mais bon, je me suis senti soudain beaucoup plus léger. Comme si mon intimité pouvait respirer sans masque. Comme si je pouvais enfin me montrer à tous vents et à tout va. Comme si j’allais m’exhiber alors que ce n’est pas du tout mon style, bien au contraire et plus ça va, moins ça va, justement, cette idée d’aller me montrer sur une plage. Mais au bord de la piscine, à Biscarrosse, là, encore, je peux. Mais à condition que nous ne soyons pas trop nombreux.

Ah, vous avez été ébaubis de voir la photo de ma touffe pubienne épilée ? Si, si, si, je le vois bien dans vos yeux hagards et éberlués. C’est vrai que je n’avais pas la réputation d’être quelqu’un de très poilu (on ne m’a jamais dit « merci d’être velu) sauf là où personne (ou presque) ne pouvait le vérifier. Je vais d’ailleurs aller me regarder dans le miroir de la salle d’eau, là où je pense que personne ne viendra me déranger et je vais me délecter de cette nouvelle vision de mon bas-ventre… Mais ? Mais pourquoi j’ai encore des poils au pubis ? Et pourquoi tout d’un coup je n’ai presque plus de cheveux ? Ah zut, Carlos et moi, on s’est trompés. Ce sont mes cheveux qu’il a coupés, les cheveux du haut ! Je me disais bien aussi que ça faisait beaucoup de poils, par terre. Je comprends mieux, là.

Comments

[mamiecat37]

ce texte est un ou une fulgure : texte qui ne donne la réalité du fait et des gestes qu'à la fin du texte

TRES REUSSI QUOIQUE LA PHOTO NOUS DONNAIT UN INDICE ? CAR LA QUESTION AURAIT PU ËTRE / mais où met il tout ça !!

A pluS



Je me remets au blog ce jour mais je n'en suis qu' à la preparation de ma page donc à plus tard si cela vous dit je vous ai trouvé par le blog de la dérision ! vous voyez qui?