Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est écrit
29 mars 2021

avant, je travaillais pour

On dit qu’il faut travailler pour vivre et non pas vivre pour travailler. Moi, j’ai passé une partie de ma carrière professionnelle à travailler pour deux choses, surtout les vingt dernières années, quand je suis arrivé à Bordeaux. Mais depuis mes vrais débuts chez Scaib, en 1982, j’ai découvert le plaisir des voyages et je ne m’en suis jamais privé. D’outre Atlantique à la Méditerranée, de la Manche à la mer Égée, de la Mer du Nord à la mer Caspienne et au lac Baïkal, j’en ai beaucoup vu même si pas assez, à mon goût. Et mes voyages ont sérieusement freiné depuis deux ou trois ans et sont même carrément à l’arrêt depuis l’arrivée de la Covid car désormais, rien ne me dit que je reprendrai l’avion un jour (car en plus, j’ai un certain ras-le-bol de croiser des masses de touristes, dans certains endroits et je me demande si prendre l’air, ça n’est pas devenu un peu trop écolo-irresponsable…)

Ensuite, et encore une fois, surtout depuis vingt ans, quand je suis arrivé à Bordeaux (bis repetita !), j’ai pris l’habitude de m’abonner à deux ou trois salles de spectacles et j’avoue que c’était sur le podium de mes loisirs préférés, cinéma compris. J’aime le plaisir d’être dans une salle qui devient obscure, que l’écran s’allume ou que le rideau se lève et partager une, deux ou trois (voire plus) heures avec des inconnus même et surtout si je ne vais pas parler avec eux.  J’ai toujours détesté qu’on parle pendant un film ou un spectacle. Ces dernières années, mes goûts me portaient principalement vers l’opéra et les humoristes. J’aimais beaucoup aller partager des rires avec une salle entière et principalement des artistes provocateurs et pas toujours politiquement corrects. Et je dois confesser une certaine passion pour Offenbach, Puccini et Verdi, entre autres…

Depuis l’arrivée du coronavirus, il y a un peu plus d’un an, maintenant, je ne suis plus jamais allé dans une salle de spectacle, entre les deux premiers confinements, j’ai pu aller au cinéma et avoir la chance de voir quelques très beaux films mais là, c’est fini et autant j’attends avec une certaine impatience la réouverture des salles de ciné que je me tâte encore pour aller m’enfermer dans des théâtres un peu trop combles à mes yeux. Bref, avant, je travaillais pour m’offrir des voyages et me payer des spectacles. Désormais, je ne travaille plus. J’ai donc de plus en plus de temps libre mais avec ce foutu virus, toute ma vie culturelle en public s’est arrêtée, elle aussi et comme je ne voyage plus, je me demande si je n’aurais pas dû ne pas arrêter de travailler, tout compte fait. La question méritait d’être posée. Je me remercie de l’avoir fait. Maintenant, il faudrait répondre.

Publicité
Publicité
Commentaires
C'est écrit
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 199 025
Archives
C'est écrit
Publicité