Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est écrit
12 février 2021

sans aucune spécialité locale

Nous reprendrons la route pour Bordeaux après déjeuner, avec le président. Alors, comme il ne conduit pas (tout président qui se respecte a un chauffeur et moi, je suis le sien), j’ai déjà prévenu maman que ce midi, je voulais manger léger et surtout, continuer de ne pas boire. D’alcool, je veux dire. Oui, parce que depuis le 1er janvier, j’ai arrêté de boire. Non pas que j’aie pu être un buveur invétéré mais en société, avec des amis, avec certains proches, lors de certains repas, lors de certaines occasions, oui, je pouvais boire un peu (beaucoup) de champagne ou un peu de vin blanc ou rosé mais là, non, je n’ai eu aucun motif d’arroser quoique ce soit depuis le premier jour de cette étrange nouvelle année. Alors quand en plus, je dois prendre la voiture, vous imaginez bien, hein ?

J’ai déjà fait le plein d’essence hier et cette fois, je ne vais acheter aucune spécialité de chez moi : ni fromage de chèvre au lait cru (qui l’eût cru ?), ni broyé du Poitou, ni farci aux légumes verts. Et encore moins de bouillabaisse ou de couscous. Ah bon, vous ne saviez pas que dans les Deux-Sèvres, on faisait une bouillabaisse qui valait largement celle de Marseille ou de la Corse ? Et un couscous aussi parfumé qu’en Afrique du Nord ? Ah mais pardon du peu, mais la bouillabaisse de Saint-Maixent, ça vaut son pesant de cacahuètes. Ça n’a rien à voir avec celle du midi de la France. Nous, chez nous, on n’y met pas de poisson mais des escargots. Et ça ressemble à la sauce aux lumas. Et le couscous à emporter de Fatima, rue Châlon, il est aussi bon que celui de Marrakech, place Jemaa El Fna.

Donc, nous revenons sans rien rapporter. Ce sera pour une autre fois. Nous sommes amenés à nous revoir, avec ma mère. Le contraire eût été étonnant voire anormal mais là, je sais que nous sommes amenés à nous revoir plus souvent qu’auparavant. Les choses ont changé. Certaines choses ont changé. Sauf moi, je continue de dire toujours des bêtises, voire encore plus qu’avant. Et sauf la distance, les 213 kilomètres qui me séparent de maman. Et les « un peu plus » de deux heures pour la faire cette distance. La question qui reste en suspens, là, pour cet après-midi, c’est : « Est-ce que nous nous arrêterons à l’aire de Saint-Léger pour que je fasse pipi ? » Tu parles, Charles, l’aire de Saint-Léger. Il n’y a peut-être plus que lui qui est léger, le saint. Parce que franchement, en ce moment…

Publicité
Publicité
Commentaires
M
❤️
Répondre
C'est écrit
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 199 329
Archives
C'est écrit
Publicité