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4 décembre 2020

Giscard, un curieux destin

Hier, comme tout le monde, j’ai appris le décès de notre ancien président, Valéry Giscard D’Estaing, à l’âge de 94 ans. Il a quitté ses fonctions de chef de l’état en mai 1981, ça fera bientôt 40 ans. C’est assez impressionnant, quand on y repense. Je reconnais que, même sans avoir de sympathie particulière pour lui, ça m’a fait un petit quelque chose. D’abord, parce que je me souviens très bien de son élection, en 74, de tout son mandat et de sa « défaite » face à Mitterrand, en 81. Giscard a été le président de la république française pendant mon adolescence, ce n’est pas si anodin que cela. Et il a un bilan assez intéressant : la majorité à 18 ans, l’avortement, le divorce par consentement mutuel… Et tout ça n’est pas rien, loin de là. On a tendance à oublier qu’il était un vrai progressiste.

Je l’ai personnellement rencontré en février 1978, à l’Élysée où je faisais partie des 300 jeunes invités quelques semaines avant les législatives. Étant donné qu’on pouvait désormais voter, il avait voulu séduire des jeunes un peu triés sur le volet. Sauf moi car moi, à la dernière minute, j’ai remplacé quelqu’un qui ne pouvait plus se rendre à Paris. J’y suis allé en dilettante, faisant partie de la délégation Poitou-Charentes, c’était sympa. Nous avons écouté son discours, assisté à une réception sous forme de buffet, dans les grands salons et il nous a présentés ses chiens, quand nous avons pu lui parler, avec ceux de notre groupe. Je ne me souviens pas avoir été plus impressionné que ça car moi, j’étais là plus par hasard que par conviction mais ça reste un joli souvenir. Nostalgie, nostalgie…

Quoiqu’il en soit, c’est un Grand Homme qui vient de disparaître, quoiqu’on puisse penser de lui. Je sais que Line Renaud ne l’a jamais aimé mais ce n’est pas grave, on ne tire pas sur une ambulance. Maintenant, la vie continue, the show must go on, comme disent les artistes anglo-saxons et pourquoi ne pourrait-on pas réfléchir à quelque chose, en ces temps de crises sociales ? On dit que Giscard d’Estaing coûtait 2,5 millions d’euros par an aux français. Comme  on n’aura plus cette grosse dépense à faire, pourquoi ne pas verser cet argent à ceux qui en réclament ? Les gilets jaunes et casseurs réunis, tiens, par exemple. Mettons qu’il reste 250 000 gilets jaunes et casseurs réunis en France, je propose donc qu’on leur donne 10 euros à chacun, ça leur prouvera que la justice existe.  

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