des cheveux vraiment trop longs

C’est vrai que je n’ai pas percuté, quand on a pressenti le deuxième confinement (le second ?), j’aurais pu appeler Carlos, mon coiffeur attitré et aller me faire couper les cheveux mais à la place, je suis allé me faire cuire un œuf car je n’ai pas été réactif. Normal, mes réflexes, même intellectuels, s’amenuisent, comme toute personne qui se respecte en vieillissant. Oui, avec le temps qui passe, je pense être devenu et continuer de devenir une personne respectable. Je ne suis pas un pervers pépère. Ou alors, juste à 50%. Juste pervers mais pas encore pépère. Chacun ses failles. Les miennes me vont bien, je m’y suis fait et j’en accommode plutôt bien pour vivre avec. Enfin, c’est l’impression que je me donne quand je me regarde le nombril. Quand je me regarde dans une glace, c’est un peu moins flagrant. Et quand je dis que c’est moins flagrant, je veux dire que… que c’est moins flagrant.

Bref, j’ai les cheveux qui poussent et qui poussent plutôt bien, ils ont une bonne nature. Mais comme je ne suis pas allé chez le coiffeur depuis le 10 août dernier, ça fait déjà trois mois, autant vous dire que le matin, quand je me lève, j’ai l’air d’un professeur un peu fou, tous mes tifs en bataille. Et bon, comme ça ne va pas s’arranger dans les semaines à venir car : déjà, il faut terminer le confinement en cours (avant le prochain ?) mais ensuite, il va falloir trouver le créneau disponible, surtout pour Carlos (mon coiffeur attitré… Je sais, je l’ai déjà dit mais parfois, j’aime me répéter. D’autant que, en plus, quand je sens que ça peut être utile, je ne vais pas me priver…) et ça, ça ne va pas être une mince affaire. Alors la question qui se pose (et que je me pose), c’est la suivante : est-ce que je dois continuer de regarder mes cheveux pousser ou envisager d’aller me les faire couper, peu ou prou ?

Sinon, je peux chercher d’autres solutions alternatives. Et même si ça ne saute pas aux yeux, je suis en train de chercher. Plusieurs fois par jour, je fais une pause dans ce que je fais et je vois ce qu’il en est de mes réflexions, comme une espèce de bilan. Et j’en suis enfin arrivé à une solution que je trouve totalement acceptable. Parce que quand je me perds dans les méandres de mon cerveau, je finis toujours pas retrouver le chemin des bonnes idées. Et voici donc ce que je propose pour retrouver une tête normalement coiffée mais avant tout, il faut que je sache quelque chose : est-ce encore possible de coucher avec un allemand ? Parce que si j’ai une chance d’être tondu, je prends. Une chance d’être tondu mais pas complètement, hein, d’accord ? Juste ce qu’il faut là où il faut. Et, pour info, si je me suis permis ce trait d’humour, c’est un clin d’œil à Arnold. Nostalgie, nostalgie.