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14 novembre 2020

le soldat inconnu

J’ai laissé passer les festivités du 11 novembre… Non, pardon, j’ai laissé passer les commémorations du 11 novembre parce que franchement, ça ressemble plus à un hommage qu’à une bamboula. Et parce que j’avais besoin de digérer toutes les informations que j’ai apprises, il y a trois jours alors que je passais inopinément devant mon téléviseur, anormalement allumé, à une heure aussi matinale et j’ai écouté sans vraiment regarder et j’ai retenu deux ou trois choses. En réalité, j’ai regardé d’une oreille distraite. Mais j’avais beau ne pas être plus concentré que ça, certaines choses sont entrées en moi (dans mon cerveau et donc, dans ma mémoire) un peu à mon corps défendant. Cependant, je reste ravi d’en savoir un peu plus sur cette grande énigme qui entoure tous les 11 novembre.

Parce que s’il est bien un personnage que tout le monde connaît, c’est le soldat inconnu. Quel paradoxe ! Quel génie ! Ça vaut toutes les émissions de téléréalité… Mais si tout le monde le connaît, le soldat inconnu, que sait-on réellement de lui ? Hein ? Personne n’a rien à dire, je le vois bien… Alors, je vais jouer au professeur, le temps de quelques lignes avant de vous présenter mes propres conclusions et de poser mes propres questions à qui voudra bien tenter d’y répondre. Le soldat inconnu a été choisi par un membre du 6ème corps du 132ème régiment d’infanterie, Auguste Thin, surnommé Augustin, qui, ne sachant pas quel cercueil choisir parmi huit, calcule que 132, ça fait 1+3+2 = 6 et comme il est du 6ème corps, il choisit donc évidemment la 6ème bière. Pour la postérité.

Maintenant qu’on connaît le pourquoi du comment, je voudrais juste rappeler que dans le cercueil en question, tout comme dans les 7 autres, présentés, se trouve la dépouille d’un soldat français mort au combat mais qu’on n’a pas pu identifier. Et c’est là que j’interviens : par exemple, ce soldat dont on ne sait rien, si ça se trouve, il avait une femme et des enfants. Et sa femme, puisqu’on n’a jamais pu prouver que son mari était mort au champ d’honneur, n’a jamais pu toucher de pension de réversion. Ses enfants, eux, ne savent pas qui est leur père et si ça se trouve, ils pensent qu’ils ont été abandonnés. Et ce soldat, mort pour la France, n’aura donc jamais été grand-père, en tout cas, pas à sa connaissance. Et il n’a jamais pu boire un coup avec ses anciens copains de régiment. Tsss tsss ! Le pauvre gars.

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