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6 novembre 2020

un, deux, trois, soleil !

Un, deux, trois, soleil ! Donald, tu as bougé, tu as un point de pénalité. Bravo, Joe, toi, tu commences bien la partie, tu es en tête.

Non, Donald, tu n’as pas gagné, le jeu vient à peine de commencer et il n’est pas terminé. Et oui, tu as bougé. De toute façon, tu bouges tout le temps : que ce soit à « un, deux, trois, soleil », au « Mikado » ou aux jeux de patience. Tu ne peux jamais t’en empêcher. Et tu sais, tu vas devoir apprendre à devenir beau joueur car sinon, bientôt, plus personne ne voudra plus jamais jouer avec toi. Comment ça, tu t’en fous ? Parce que quand tu seras dictateur, tu obligeras tous les gens à jouer avec toi mais s’ils gagnent, tu les mettras en prison ? Non, ce n’est pas une très bonne idée, ça.

Un, deux, trois, soleil ! Donald, je t’ai vu essayer de pousser Joe qui avait arrêté de bouger, lui. Si, je t’ai vu. Un autre point pour Joe.

Tu sais, Donald, ça ne sert à rien de tricher. Ni de courir. Il faut partir à point. Tu connais la fable « Le lièvre et la tortue » ? Non, ce n’est pas toi qui gagnes, toi, tu es comme le lièvre, tu vas dans tous les sens et pendant ce temps-là, Joe, il est la tortue, lentement mais sûrement. Cela dit, Joe, ça ne t’oblige pas à faire le malin. Tu as deux points mais c’est surtout parce que Donald ne prend pas le jeu au sérieux. Si ça se trouve, tu ne vaux pas mieux que lui. Bon, messieurs, si vous continuez comme ça, moi, je plie mes affaires et je rentre chez moi. Je vous laisse vous débrouiller tout seuls.

Un, deux, trois, soleil ! Donald ! Qu’est-ce que je t’ai dit ? Quand je me retourne et que je dis « soleil ! », tu t’arrêtes. Joe, c’est bien.

Attention à ton attitude, Joe, tu as tendance à jouer au fayot et avec moi, ça ne marche pas. Un peu d’humilité, ça ne te fera pas de mal non plus. Même si Donald en a largement plus besoin que toi. On en est à trois points d’écart. Trois points pour Joe et rien pour Donald. Vous voulez que je vous dise, messieurs ? Je crois que finalement, ça m’ennuie plus qu’autre chose de jouer avec vous. Je me dis qu’il y aurait tant d’autres choses bien plus intéressantes et  bien plus amusantes à faire. Mais ça veut dire que je ne pourrais les faire que sans vous parce que, avec vous, c’est carrément impossible.

Un, deux, trois, soleil ! Donald, tu me fais chier, maintenant. Et toi, Joe, ce n’est pas la peine de ricaner. Vous savez quoi ? Basta !

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