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26 octobre 2020

les heures diverses

À l’heure d’hier, on est passé à l’heure d’hiver alors que pendant les six derniers mois, on a été à l’heure d’été. C’est un peu compliqué, je trouve, au vingt-et-unième siècle, de continuer de devoir se poser toujours la même question : je vais dormir une heure de plus ou une heure de moins ? À cinq heures, quand Paris s’éveillera, est-ce qu’il sera six heures ou quatre heures ? Et ma montre, il faut que je l’avance ou que je la recule ? Parce que j’ai l’impression que plus je l’avance, plus je la recule, comment veux-tu, comment veux-tu ?... Bref, hier, on a changé d’heure mais aussi de jour car ce dernier s’est levé avant plein de gens vu que vers 7h, il était déjà sur le pont en chantant « debout les gars, réveillez-vous, il va falloir en mettre un coup, debout les gars réveillez-vous, on a au bout du monde… »

Moi, je n’aime pas les changements d’heure. Ni en hiver, ni en été. Je trouve que c’est totalement démodé. Et si encore on pouvait me promettre, me jurer, me cracher que ça permettrait de faire reculer le coronavirus, de reculer nos horloges biologiques mais même pas. Alors franchement, à quoi bon, hein ? Reculer les pendules pour y voir clair le matin mais pour voir sombre, le soir. Comme si la nuit avait peur de la lumière pour tomber. Elle préfère tomber dans le noir. Pour ne pas voir que plus dure sera chacune de ses chutes. Et le jour, lui, il fanfaronne car il se lève plus tôt que tout le monde, désormais, comme si c’était l’été alors que le ciel est si bas, si gris, si lourd qu’on se croirait à la fin de la journée alors qu’elle commence à peine. Comme si, finalement, elle commençait avec peine.

Maintenant, concernant ces deux sujets contrariants, je n’attends plus qu’une chose : que les changements d’heure d’hiver et d’été et le coronavirus réunis disparaissent de ma vue. De notre vue. De nos points de vue. De nos vies. Et qu’ils nous laissent respirer un peu plus tranquillement. Et qu’on n’ait plus à craindre un problème horaire ou qu’on rencontre un cas contact. Ce matin, lundi, je m’en irai malgré tout faire mes courses pour les repas jusqu’à jeudi soir. À l’aube, à l’heure d’hiver où blanchit la campagne et où les particules ne sont pas encore dangereuses quand on les respire. À l’heure reculée, je serai quand même en avance pour ne pas rater l’ouverture du magasin. Et je n’en repartirai qu’une fois l’heure d’été atteinte. Parce que je n’ai pas envie qu’on vienne m’embêter fin octobre.

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