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23 octobre 2020

mea maxima culpa coffina

Même si j’ai des doutes qui ne sont pas prêts d’être levés, je vais battre ma coulpe (tant que c’est encore possible de battre sa coulpe parce qu’il est évident qu’un jour, avec les réseaux asociaux, bientôt, les coulpes se plaindront de se faire battre…) parce qu’il faut savoir reconnaître qu’on s’est trompé (même si on pense qu’on a raison) et qu’on a (peut-être) tort (ce qui reste à prouver) même si là encore, on persiste à savoir qu’on est dans le vrai. Parce que moi, j’ai si rarement tort que je…

Que je ne peux pas me tromper aussi grossièrement comme je l’aurais fait avec Alice Coffin. Parce que ce que j’ai reproduit de l’interview que j’ai entendue d’elle sur Europe 1 (billet du 13 octobre dernier) par Sonia Mabrouk. Et s’il en est, c’est une nouvelle démonstration qu’il faut faire très, très attention aux journaleux et à ceux qui se disent journalistes qui, au lieu de rester factuels et objectifs, orientent les débats, donnent leur avis et instillent des fausses informations au grand public.

Parce que, dans le livre d’Alice Coffin, il y a des nuances qu’on ne pouvait déceler dans les extraits repris par les médias ni dans les entretiens qui ont eu lieu avec la militante lesbienne. En effet, si elle  prône l’élimination des hommes dans tous les univers culturels, sociaux, économiques, etc… c’est « si possible » voire si on le veut. Et quand elle dit qu’elle pense que tous les hommes sont des agresseurs de femmes en puissance, dans son livre, elle précise que bien sûr, ils ne le sont pas tous.

En réalité, comme toute militante qui se respecte, pour se faire entendre, Alice Coffin joue le jeu de la provocation voire la provocation à outrance. Alors, comme je n’ai pas prévu d’acheter son livre (je ne lis aucun livre écrit par des politiciens), je vais faire confiance à l’interview télévisée que j’ai vue d’Alice Coffin par Laurent Ruquier (émission de samedi dernier que j’ai regardée en replay, hier après-midi pendant qu’il pleuvait alors que j’étais sûr et certain qu’il devait faire presque beau, hier.

C’est une nouvelle preuve comme quoi on nous ment, comme quoi on nous manipule. Nous sommes manipulés. Vous êtes manipulé(e)s. Même par mois. Car après tout, je peux dire tout et n’importe quoi dans les colonnes de ce blog et, tel le gourou que je suis (même quand je suis en slip. Tu es en slip quand, gourou ?), je peux vous faire avaler des couleuvres mais comme les plus fin(e)s d’entre vous le savent pertinemment, les goûts et les couleuvres, ça ne se discute pas. Mea maxima culpa.

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