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15 octobre 2020

hommages féminins

Moi, je ne suis pas d’accord avec Alice Coffin (ne pensez pas que je l’aime parce que je parle beaucoup d’elle, depuis trois jours, c’est juste une espèce de tête de turc, pour moi) car, et jusqu’à preuve du contraire, je suis un mec même si je ne suis pas un malabar, je n’ai pas été élevé et instruit qu’avec de la représentation masculine, que ce soit en histoire, en sciences-naturelles, en musique, en littérature, au cinéma ou que sais-je encore, que ce soit à l’école, au lycée ou par moi-même.

Non, je ne sais pas comment elle a été élevée, la Coffin, mais moi, je me souviens très bien de Cléopâtre, d’Ève, de la Vierge Marie (est-elle la première victime d’une violence sexuelle ?), Aliénor d’Aquitaine, de Blanche de Castille, de la reine Élisabeth II, d’Anne de Bretagne, j’en passe évidemment mais j’ai peut-être aussi la mémoire qui commence à flancher un peu et je présente mes excuses à toutes celles que j’ai pu oublier, à mon corps défendant ; à mon corps jamais agressant.

Je me souviens aussi très, très bien de Catherine de Médicis, d’Olympe de Gouges, de Matahari, de Rosa Parks, de Marie Curie, de Simone de Beauvoir, de Simone Veil, de Françoise Giroud, d’Élisabeth Badinter, de Roselyne Bachelot (mais elle n’est pas morte !) et elles ont toutes forcé mon admiration pour leur œuvre historique, politique ou scientifique. Elles m’ont marqué et ce, pas moins que les grands hommes qui ont eu le même effet sur moi. L’admiration n’a pas de sexe. L’humilité non plus.

Je me souviens aussi très, très bien de Catherine de Médicis, d’Olympe de Gouges, de Matahari, de Rosa Parks, de Marie Curie, de Simone de Beauvoir, de Simone Veil, de Françoise Giroud, d’Élisabeth Badinter, de Roselyne Bachelot (mais elle n’est pas morte !) et elles ont toutes forcé mon admiration pour leur œuvre historique, politique ou scientifique. Elles m’ont marqué et ce, pas moins que les grands hommes qui ont eu le même effet sur moi. L’admiration n’a pas de sexe. L’humilité non plus.

Je me souviens aussi très bien d’Anna de Noailles, de Marcelline Desbordes-Valmore, de George Sand, de Colette, de Simone Signoret, de Valérie Lemercier (elle n’est pas morte non plus), de Juliette Gréco, de Sarah Bernhardt, de Barbara et de tant d’autres qui m’ont ému par leur travail, leur poésie, leurs chansons, leurs engagements, leur humour et ça, pour moi, ça n’a pas de prix. C’est peu de choses que de leur rendre un hommage (même s’il est bref) dans ce billet pour ne pas les oublier.

Oui, peut-être que Shakespeare, Mozart et Nietzsche empêchent certaine Alice de dormir sur ses deux oreilles mais on s’en fout. Parce que Shakespeare, c’est un génie. Tout comme Mozart. Tout comme Nietzsche. Même si je n’aurais pas forcément choisi ces trois figures emblématiques de la culture mondiale masculine. Parce que dans la vie, rien n’est tout blanc, rien n’est tout noir et c’est en croyant l’inverse qu’on en arrive à des sociétés où chacun est prêt à tirer sur l’autre, sans sommation.

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