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13 octobre 2020

des hommes et une Coffin

Alice Coffin, conseillère Europe Écologie les Vert à la mairie de Paris a sorti un livre qui fait polémique : Le génie lesbien. Moi, je ne l’achèterai pas car je n’achète et ne lis aucun livre écrit par des politiciens, quels qu’ils soient. Mais hier matin, elle a été interviewée sur une radio que j’écoute souvent, en voiture, Europe 1. Et je suis bien content de l’avoir entendue car maintenant, je sais encore plus pourquoi je n’achèterai jamais son livre. Et nul besoin de le lire pour moi. Je sais tout.

« Il y a un système de domination masculine » « Il y a un problème avec la façon dont la domination masculine s’exerce sur cette planète et que ça nous bousille la vie à toutes et tous » « Je suis née sur cette planète qui fonctionne comme ça, avec ce pouvoir des hommes, cette nuisance des hommes et je cherche comme beaucoup d’autres, un moyen d’en sortir » « le comportement induit par la façon dont on élève les garçons, dont on glorifie la masculinité, c’est une nuisance terrible envers les femmes »

 « Quand on voit qu’à la tête des entreprises qui polluent, qui bousillent la planète, ce sont des hommes » et quand la journaliste cite LA phrase qui fait polémique dans son livre : « il faut éliminer les hommes de nos esprits, de nos images, de nos représentations » elle lui demande si ce n’est pas une fatwa, non pas physique mais civilisationnelle, voici sa réponse : « J’assume tout ce que je dis » « J’ai un besoin de lire d’autres livres que ceux écrits par des hommes, de voir d’autres choses que leurs films »

La journaliste : « Vouloir gommer symboliquement la moitié de l’humanité, n’est-ce pas la définition d’un projet génocidaire moral ? » « Depuis des siècles et des siècles, il y a eu une élimination systématique d’un ensemble d’œuvres auxquelles on n’a pas droit parce qu’on ne laissait pas accéder d’autres personnes que les hommes à la production d’œuvres culturelles et ça, c’est une confiscation d’imaginaire… »  La journaliste : « que nous proposez-vous si ce n’est la guerre entre les hommes et les femmes ? »

« Ce n’est pas une guerre entre les hommes et les femmes, c’est une guerre des hommes contre les femmes » « Je parle au nom de femmes nombreuses, des militantes féministes qui n’en peuvent plus de vivre dans la contrainte, dans la terreur » « On a donné un blanc-seing aux hommes, aux pères pour exercer la violence, de la violence dans les foyers, de la violence dans les rues, de la violence au pouvoir » Là, franchement ? Moi, je me suis arrêté sur le bas-côté parce que j’étais stupéfait de ça. 

La journaliste : « Vous essayez de ne pas lire des livres d’hommes, de ne pas écouter de musique de compositeurs masculins… Un dessin dans le Canard Enchaîné vous compare aux islamistes, aux intégristes qui ont le même discours contre les femmes. Mais quelle différence entre vous et les intégristes ? » Alice Coffin s’est un peu embrouillée (de mon point de vue) et la journaliste l’a alors reprise : « Rejeter l’autre parce qu’il est autre, ne pas admettre l’altérité, n’est-ce pas une forme absolue d’obscurantisme ? »

« Ne pas admettre l’altérité, c’est ce qui est dirigé contre les femmes depuis des siècles » « Ce n’est pas parce que je ne suis pas d’accord qu’on doit dire que je crée du clivage, de la dissension alors que je vous parle en tant qu’être humain » La journaliste : « Le génie lesbien est-il un génie qui doit rejeter Shakespeare, Mozart ou Nietzsche ? » « Je n’ai lu que ça ! Tous les jours, cette domination culturelle, elle est là et on demande à respirer et on demande à produire… pour élargir nos cerveaux…»

 « Et nos imaginaires » S’en est suivi un échange au niveau de la censure. De ce que j’en ai retenu, Alice Coffin est contre. Sauf pour ceux avec qui elle n’est pas d’accord. Je vous jure que cette interview m’a sidéré. Je me dis qu’avec de tels discours, je ne serais pas étonné qu’on arrive à du terrorisme anti-hommes de la part de féministes intégristes. Et en même temps, je me dis que cette…  femme, justement, ce n’est une femme, elle ne sait donc pas très bien ce qu’elle dit, la pauvre.

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Commentaires
J
Dans ses tenues vestimentaires et attitudes physiques.....elle n'a rien de très féminin! c'est sa liberté, juste je constate.<br /> <br /> Depuis 2 jours elle fait parler d'elle, complètement enfermée dans son discours. <br /> <br /> Pouah!
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M
Ha mais quelle conclusion!<br /> <br /> Arriver à me faire autant rire alors que le discours tenu par cette femme est quand même effrayant,<br /> <br /> Merci
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