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30 août 2020

une ligne à l’endroit, une ligne à l’envers

Hier matin, avec maman (mes parents sont là pour quelques jours, chez moi, à Bordeaux), nous avions un créneau de réservé dans une piscine par loin de là où j’habite. De 10 heures à 11h30. Nous y sommes partis tous les deux, laissant mon père et le président dans l’appartement. C’est sympa ces moments de piscine partagée même si ma mère va nager de son côté et moi, du mien. Forcément, comme c’est une championne, je n’ai pas la prétention de vouloir tenter de nager sur ses plates-bandes. Pour ne pas lui faire d’ombre, vu que je suis plus jeune qu’elle, on ne sait jamais, sans entraînement et avec un énorme coup de chance… Non, blague à part, je préfère rester dans les couloirs des nageurs lents, les nageurs normaux. Elle, elle va dans les autres. Chacun chez soi.

Et les moutons seront bien gardés. Sauf que là, cette fois, c’était mon grand retour depuis le mois de février et entre temps, nous avons subi un confinement, un déconfinement, un retour de virus, surtout en Gironde et bref, nous avons dû nous soumettre aux nouvelles règles pour entrer dans la piscine. D’abord, il n’y a plus de casier qui ferme pour les vêtements, il faut tout apporter sur le gradin du bas, au bord du grand bassin. Ensuite, il faut prendre une douche obligatoire. Oui, mais ça existait déjà avant le coronavirus. Oui mais avant, c’était obligatoire. Aujourd’hui aussi. Non, aujourd’hui, c’est un peu plus obligatoire, ce n’est pas tout à fait la même chose. Il y a une grande nuance. Bref, moi, une fois que je suis prêt à me mettre dans l’eau, je ne vois et n’entends plus rien.

Parce que je quitte mes lunettes de vue et parce que j’enfile un bonnet de bain et une paire de lunettes ad hoc (et non pas haddock) et donc, comme je ne vois pas si on me parle, c’est comme si je n’entendais rien. Bref, encore, je me suis délicatement glissé dans l’eau et j’ai commencé une première longueur, sur les 28 que j’avais plus ou moins prévu de faire. Arrivé au bout de la ligne, j’ai fait demi-tour pour faire la deuxième longueur sur les 28 que… Et là, une dame, qui nageait vers moi m’a dit : « Non, non, il faut changer de couloir pour revenir ! » Alors, je suis passé sous la ligne de petits flotteurs qui délimitent les zones et ainsi de suite. Une ligne à l’endroit, une ligne à l’envers, une ligne à l’endroit, une ligne à l’envers. Et depuis, je peux vous dire que j’ai mal partout, partout.

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