en pleine sudorification

Hier, en fin d’après-midi, je me suis retrouvé dans un état aqueux. Bon, ça m’est déjà arrivé, quand je sors de sous une douche, quand je sors de prendre un bain (il y a si longtemps que je ne sais même plus ce que ça fait de se glisser dans une baignoire), quand je sors d’un bain de mer (il y a si longtemps que je ne sais plus non plus ce que ça fait que de jouer dans les vagues), quand je sors d’un entraînement avec mon coach (il y a plusieurs mois que je n’y suis pas retourné – Covid et conséquences obligent – que je ne sais plus ce que ça veut dire d’être trempé d’avoir fourni un gros, gros, gros effort) ou quand je rentre de une averse alors que je n’avais pas de parapluie, ni de casquette, ni de chapeau imperméable (ce qui n’est pas arrivé depuis un moment, là encore…)

Hier après-midi, j’ai zoné sur le canapé, j’ai lézardé devant la télé afin de m’isoler de la nouvelle pointe de chaleur annoncée et je me suis mis à jour dans le visionnage de deux séries que j’avais enregistrées pour des jours de réclusion. J’ai aussi mangé un demi pot de fromage blanc agrémenté d’un peu de confiture de nectarines plates faite maison (pas par moi mais par Stéphane – mais c’est moi, Stéphane, non ? Pas toujours, à ce qu’il paraît… Bon, on verra ce point de détail une autre fois, d’accord ?) et d’ailleurs, alors que je pensais mettre plusieurs mois à le manger ce pot de confiture, j’en suis déjà aux deux tiers en deux semaines. Et je n’ai pas beaucoup bu. Sans doute pas assez bu. Et ceci expliquant cela, il se pourrait fort bien que mon corps ait eu besoin d’éliminer un peu plus.

Hier, en fin d’après-midi, j’ai beaucoup transpiré et pas que dans la zone axillaire. Non, dans la nuque, aussi (c’est mon point faible, c’est de là que je transpire le plus, en règle générale) et aussi dans mes deux creux poplités, dans mes deux fosses cubitales et dans mes deux entrecoudes. Pour un peu, j’aurais même été luisant au niveau de chacune de mes phalanges et entre chaque orteil de tous mes pieds. Bref, j’ai eu chaud. Et ce n’est pas qu’une vue de l’esprit que de dire ça. J’ai eu très chaud et j’en ai eu assez, alors, vers 17h, je suis allé prendre une douche et je me suis à peine essuyé. Parce que, mouillé pour mouillé, humide pour humide, au moins, là, j’avais l’impression d’être trempé mais en sentant un peu bon quand même. Et je suis sorti faire deux courses. Et j’ai eu chaud.