(Billet du 16 mai 2017) Ouaiiis ! Nicolas Sarkozy a été élu. Je l’avais dit. C’est une super bonne nouvelle ! Enfin l’alternance ! Je suis vachement con… Pardon ? L’alternance de quoi ? Eh bien, l’alternance avec Jacques Chirac, on l’aimait bien, Chirac, mais on n’allait pas le réélire non plus, hein ? En plus, dans un peu plus de douze ans, il aura tellement fait son temps qu’il sera peut-être mort, alors, mieux valait élire un plus jeune que lui. Déjà qu’on a Giscard à charge depuis des décennies ! Et ne voyez pas quelque reproche que ce soit contre la droite puisque pour la deuxième fois de ma vie, j’ai voté contre mon camp : en 2002 et en 2007. Parce que franchement, hein, vous trouvez qu’on avait le choix du roi ? Oui, justement, on avait le choix du roi, pas celui de la reine.
En tout cas, bien fait pour Ségolène, elle ne méritait vraiment pas la place ! Elle aurait mieux fait d’élever ses quatre enfants au lieu de se lancer dans la politique ! Je ne dis pas ça parce que je suis macho, misogyne ou contre l’égalité des sexes, loin de là mais franchement, une femme présidente de la république en France ? En 2007 ? Pourquoi pas Marine Le Pen en 2022, pendant qu’on y est ! En tout cas, comme je l’ai toujours dit, Ségolène, elle ne faisait pas le poids. Elle était sympathique, mouais mais bon, ça n’allait pas pisser plus loin. Je trouve qu’elle faisait trop dans la dentelle alors que Sarkozy, lui, s’il arrive à se séparer de sa femme et en prendre une autre qui le rende plus populaire, il peut tout rafler. Non, je n’ai pas dit qu’il pouvait se prendre un mannequin, non plus !...
Bon, en tout état de cause, ce soir, pendant que Mireille Mathieu, Faudel et Enrico Macias sont sur l’estrade pour accompagner le triomphe de notre nouveau président, moi, je suis content mais j’ai coupé le son car il y a un temps pour tout. Il y a un temps pour chanter en roulant les R ou en faisant des laïlaïlaïlaïlaï, ce soir, c’est la victoire d’un homme contre une femme qui ne faisait pas le poids. Et pan dans la gueule des socialistes, comme ils ne l’ont pas soutenue, Ségolène, de toute façon ! … Quoi, Jean-Michel ? De quoi tu parles ? Ferme là, tu ne dois arriver dans ma vie qu’en 2020, pour l’instant, tu n’existes pas ! Enfin, quand je dis que tu n’existes pas, tu es sorti de ma vie familiale depuis si longtemps. Stop, je te dis !... Hep, monsieur le président, y a Jean-Michel qui m’embête !...