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3 juillet 2020

m’endormir comme dans tes bras

Ce soir, je ne regarderai pas la télé, après dîner et avant d’aller au lit. Je ne pense pas que je lirai, non plus. Et je ne sortirai pas sur la terrasse car tant qu’à faire, le mieux, c’est que j’aille dormir. Le moment où je vais me coucher, soir après soir, c’est un des moments que je préfère dans chaque journée que je vis. Parce que le lit est mon refuge et le seul endroit où je peux penser à toi, sans être dérangé si ce n’est parfois par Morphée, lui-même, quand je me laisse aller contre lui, tout doucement…

Ou alors, ce soir, si vraiment je n’ai pas le choix, je me mettrai sur le canapé et je resterai devant la télé, peu m’importera le programme, quel qu’il soit, je revendique juste le droit de somnoler devant pour me préparer à une nuit que j’espère toujours bonne. Comme une avance sur le salaire de mon sommeil. Mais tout en sachant que si je me laisser prendre par l’endormissement devant la télé, je ne peux jamais vraiment m’abandonner car je ne suis pas seul, dans le salon, devant le petit écran…

Non, c’est décidé, ce soir, j’irai au lit tôt parce que c’est là et là seulement que je trouverai mon bonheur du jour : celui de pouvoir penser à toi. Oui, soir après soir, nuit après nuit, à chaque fois que je vais me coucher, c’est toujours en pensant à toi et c’est pour ça que j’aime aller me coucher avant tout le monde, pour profiter de ce moment-là. Et quand je me réveille la nuit et que je me lève pour aller boire ou faire pipi, avant de me rendormir, je pense encore et toujours à toi, avec plaisir.

J’aime cette idée de m’endormir en pensant à toi, quelle que soit l’heure à laquelle je me couche. En hiver, me blottir sous la couette et rêver que je me réchauffe à toi et en été, en sortant les jambes du léger drap qui me recouvre et penser que nous pourrions être là, dans une jolie clairière avec du soleil, de l’ombre, de l’air et pourquoi pas une rivière qui coule, en son milieu. Tu es probablement ma dernière pensée chaque soir, systématiquement. Méthodiquement. Inlassablement. Toi, toi, toi…

J’aime m’abandonner à chaque sommeil nocturne en pensant à toi car je me dis que là, je ne crains rien puisque je suis avec toi, par la pensée. Et peut-être cela me fera-t-il faire de beaux rêves. Des beaux rêves avec toi. Et penser à toi, crépuscule après crépuscule, c’est comme si tu me faisais toujours une promesse : celle de peut-être bien dormir. Celle de ne rien oublier de toi puisque chaque lendemain matin, tu es ma première pensée. Après avoir été ma dernière de chaque veille.

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Commentaires
M
Et bien je ne savais pas que je te faisais cet effet! 😂😂😂😂😂😂😂😂
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