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17 juin 2020

Fouras

Il y a deux jours, lundi matin, je suis allé acheter le dernier guide du Routard sur les Charentes puisque désormais, elles sont bien deux et dissociées du Poitou. Parce que comme nous sommes chez mes parents depuis hier, j’ai eu dans l’idée d’aller à Fouras. Il semble qu’on doive même dire Fouras-les-Bains mais ça, ça doit être récent car je n’avais jamais entendu ça auparavant. Et pourtant, j’y ai passé toutes mes vacances d’été de mon plus jeune âge à mes 16 ou 17 ans. Et j’ai eu l’occasion d’y retourner, simplement de passage ou juste pour une nuit à l’hôtel, de temps en temps, depuis. Je n’y ai plus réellement d’attaches si ce ne sont celles, très intimes, de mes souvenirs d’enfance, ceux qui sont souvent les plus chers que l’on puisse avoir, un peu comme un trésor inépuisable ou presque.

Et pourquoi avoir envie d’aller à Fouras comme si j’avais besoin de faire comme un pèlerinage ? Parce que justement, j’avais peut-être besoin de faire une espèce de pèlerinage et avec mes parents, en plus, ça a bien plus de valeur. Je crois bien que d’ailleurs, je n’y étais pas retourné avec eux, sauf en coup de vent, une fois ou deux mais là, j’avais envie d’y passer la journée, d’y déjeuner, d’y respirer l’air iodé. C’est idiot mais parfois dans la vie, on a envie de revenir en enfance et comme j’ai la chance d’avoir encore mes parents, je me suis dit que je n’allais pas passer à côté de ça. À la seule différence, c’est que quand j’ai écrit ce billet lundi après-midi, rien ne me garantissait que nous bien y aller passer la journée de mercredi, à Fouras. C’était juste un désir. Un vœu. Sera-t-il resté pieux ?

Fouras ! Rattrapé par ce besoin de nostalgie subit, la semaine dernière, j’ai justement acheté un livre que je trouve très bien fait : Fouras, regards croisés. Ce sont les regards de deux jeunes, une photographe, Marielle Guillo et un dessinateur/peintre, Éric Raimbault qui raconte leur Fouras sous une forme fictive avec force illustrations. Un beau livre qui m’a étonné et m’a donné l’envie d’y retourner. Qui sait ? Aurai-je moi aussi quelques émois inédits en y passant quelques heures ? Fouras, loin du Père du même nom, loin des paillettes de tant de stations balnéaires. Fouras, c’est un endroit familial, peut-être un peu ringard aux yeux de certains. En tout cas, pas pour moi, je m’y suis un peu construit et tant pis si je suis déçu car rien ne ressemble vraiment aux souvenirs d’enfance.

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