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8 juin 2020

je veux un verre, Stéphane ?

Stéphane, tu veux un verre ? Euh, je ne sais pas… Vous savez que je ne bois pas, jamais. Enfin, presque jamais. En tout cas, pas souvent. Et il faut que je fasse attention car en tant qu’ancien migraineux, l’alcool ne me réussit pas vraiment. Mais à la limite, à la rigueur, à l’extrême rigueur, ça dépend de ce qu’il y a mais s’il y a du champagne ou du vin rosé ou du vin blanc, là, je veux bien un verre mais il ne faudra pas trop m’en donner. Au pire, ce serait un vin cuit parce que là, je sais que…

Oui, si on me propose un apéritif comme un Lillet ou un Pineau ou un Martini, je peux encore le boire et même en boire deux voire trois… Mais en général, la bouteille ne reste pas sur la table, on la dessert avant de passer au repas et là, je suis bien obligé de ne pas me faire resservir (ni de me resservir moi-même) alors qu’avec du champagne, du vin blanc ou du vin rosé, il est possible qu’on me propose (si je suis invité) de continuer à m’en servir sans que j’aie aucune limite, en mangeant…

Et si je suis chez moi, je n’ai aucune honte à continuer de proposer les mêmes bouteilles à qui mieux-mieux parce que je sais que ça n’est pas impoli de se servir soi-même des choses qui font plaisir et en plus, je n’ai pas loin pour rentrer me coucher, c’est à moins de dix mètres, dans le couloir, avant-dernière porte à gauche (en venant du séjour – où sont les invités) mais sinon, si on me propose du vin rouge ou des apéritifs forts (à mon goût, tels que whisky, anis, vodka…) je refuse tout le temps.

Je refuse parce que je n’aime pas ça et en plus, je suis incapable de faire l’effort d’en boire, ça va me rendre malade. Oui, le champagne aussi, si j’en bois trop mais au moins, le champagne, j’aime ça, alors, malade pour malade, j’aurais pris mon pied, ce n’est pas rien. À part ça, je ne bois pas de cocktails non plus. Ou alors sans alcool mais c’est rare qu’on nous en propose. Non, moi, un Perrier et ça fait l’affaire. Sans alcool, la fête peut être plus folle et ça tombe bien parce que Perrier, c’est fou.

Voilà, vous savez comment je fonctionne si vous m’invitez à dîner. Mais bon, de temps en temps, attention, je suis capable de me lâcher, surtout chez moi. Enfin quoiqu’il en soit, moi, je ne bois jamais. Ou alors, très peu. Ou alors, beaucoup mais en très peu de temps et pas souvent. Pas régulièrement. Et là, je peux me le demander : « Alors, Stéphane, je vieux un v… verre ? Je veux un vierre ? Un verre ! Je veux un verre ? » Waow, c’est dur de parler au bout de la troisième coupe !

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