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7 juin 2020

et c’est non négociable

Bon, il faut que je te dise que j’ai peur. Depuis que je te connais, j’ai peur et là, aucun médicament ne peut rien pour moi. J’ai peur parce que mes sentiments pour toi sont si forts que ça me donne des frissons et ça me fait imaginer le pire. Au point que parfois, je me dis qu’il aurait mieux valu que je ne te rencontre jamais car au moins, je n’aurais pas connu les affres de ces tourments inutiles mais incontournables. Involontaires mais néanmoins nécessaires. Inutiles et nécessaires ? Oui, je saute de paradoxe en paradoxe comme Tarzan de liane en liane car je ne sais plus comment faire autrement.

Il faut aussi que je te dise que même si je t’aime comme je t’aime, c’est-à-dire inconsidérément mais Dieu que c’est bon, je ne rêve jamais de toi parce que c’est totalement inutile. Je n’ai pas besoin de rêver de toi puisque tu es déjà dans mes pensées 24/24 et 7/7. Tu es l’omniprésence incarnée en moi et sois tranquille que ça ne me dérange pas, bien au contraire, je suis prêt à en redemander encore et encore et encore et toujours et encore puisqu’il semble que je ne sache pas me repaître de toi.

Il faut également que je te dise que grâce à toi, même quand il fait un ciel épais, lourd et sombre, pour moi, il y a du soleil dans ma tête et dans mon cœur. Et quand il fait grand ciel bleu, il y a de l’air en moi : le même que celui que tu respires, que je respire, que nous respirons. L’idéal, c’est quand, au détour d’un baiser volé, j’aspire de l’air que tu as en toi pour m’en enivrer et en conserver le plus et le plus longtemps possible. Vivre d’amour et d’air pur et d’eau fraîche. Et vivre, vivre de toi.

Il faut encore que je te dise que sans toi, ça n’aurait peut-être pas changé fondamentalement ma vie mais avec toi, ça l’a radicalement modifiée. Ça l’a embellie et ça l’a allégée. Tu m’as délesté de tant d’angoisses précédentes et tu m’as apporté tant de différentes couleurs alors que j’avais tendance à rester dans des tons neutres. Par ton sourire. Par tes yeux. Par ce que je ressens quand je te vois, quand je t’entends, quand je te touche, quand je te sens et quand je te goûte. L’empire de mes sens.  

Il faut enfin que je te dise qu’avec moi, ce n’est pas tout ou rien mais c’est probablement tout. Parce que là, soudain, je me sens des envies d’entièretés. J’ai des pulsions d’absolus. Et j’ai des chamades pour un oui ou pour un non. Pour un oui et pour un non. Au vu de tous ces éléments, j’aimerais que tu saches, une fois pour toutes que mon engagement pour toi, pour toi et moi, pour nous est un engagement total. Et que quoi que tu puisses me dire, je t’aime. Je t’aime et ça, c’est non négociable.

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