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21 mai 2020

des cornichons à la mayonnaise

Je viens de me taper un gros bocal de cornichons (de taille moyenne) en moins d’un mois. Un bocal de 670 grammes, poids brut mais seulement 350 grammes, poids net. Donc, on ne peut pas dire que j’ai pêché par excès de gourmandise parce que 350 grammes, c’est quand même nettement moins que 670 grammes. Pas tout à fait la moitié mais pas loin. En même temps, alors que désormais, c’est un peu la mode de contester tout, systématiquement, je peux très bien dire que 350 grammes, c’est pile la moitié de 670 grammes, après tout, si c’est ma vérité, qui peut prétendre vouloir la contredire. En plus, si j’apporte toutes les preuves nécessaires pour démontrer que j’ai raison, alors, hein ? C’est comme ça que ça va se passer, dorénavant. Et pendant tout le dorénaprès. Et même plus, s’il le faut.

Bref, je viens de me taper un gros bocal de cornichons en un peu moins d’un mois. Je ne sais pas ce qui m’a pris mais soudain, j’ai eu envie de manger des cornichons. Comme ça. À la dérobée. Non, plutôt comme ça, en passant. Un petit creux, une envie d’un peu d’acidité ? Laissez-vous tenter par un cornichon, bien croquant, bien aromatisé. Eh bien, figurez-vous que je ne me suis pas privé et je n’ai pas laissé ma part aux pauvres. Ni aux gilets jaunes et casseurs réunis. Ni à ceux qui sont contre la réforme des retraites. J’en ai bien profité. Parfois, même, j’en mangeais deux voire trois à la suite. Un peu comme une boulimie de cornichons. Parfois, j’en dégustais avec des petits morceaux de jambon cru pour ajouter un peu de sel à la chose. Mais la plupart du temps, je les prenais « nature ».

La plupart du temps, seulement. Parce que même si je n’ai pas fait comme certaines personnes de mon entourage, en d’autres temps, en d’autres jadis et naguère, qui se faisaient des tartines beurrées sur lesquelles ils déposaient des cornichons (n’est-ce pas, Maman ? N’est-ce pas, président ?), même si je ne l’ai pas fait alors que j’aurais très bien pu le faire, non, moi, ce que j’ai découvert, c’est quelque chose qui a un énorme parfum et un énorme goût d’interdit (nutritionnellement parlant), c’est mettre un peu de mayonnaise sur le bout d’un cornichon et le déguster comme un cornichon de fête, finalement. Je n’ai pas encore testé le sandwich cornichon-mayonnaise mais je pense que ce n’est pas impossible. Dans de la baguette du jour. Hmmmmmmm.

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