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7 avril 2020

mal au ventre (billet pas du tout garanti sans coronavirus)

Je ne sais pas si le fait d’avoir mal au ventre pendant le confinement est à prendre plus au sérieux qu’en temps normal (retrouverons-nous un jour un temps que nous pourrons considérer comme normal ?) car là, c’est la question que je me suis posée hier après-midi alors que j’avais mal au ventre. D’habitude, c’est plutôt le soir que j’ai le ventre lourd. Et qu’on ne vienne pas me dire que ça vient de mon alimentation car pour le dîner, nous ne mangeons qu’une salade composée faite maison (par mes petites mains désinfectées au gel hydro-alcoolique ou au savon et à l’eau claire) et là, je défie quelque nutritionniste que ce soit de me dire que ce n’est pas sain. Certes, un peu frugal mais sain. Un esprit sain dans un repas frugal. Et comme le disait si bien la Vénus de Milo : « Mens sana in corpore sano. (C’est du latin !)

Oui, j’ai précisé que c’était du latin car je ne voudrais pas qu’on pense que je parle une langue vivante de plus. Et dans les langues mortes, en particulier, le latin, je ne connais que des citations, il ne me reste rien de mes années d’études au collège. Bref, un esprit sain dans un corps sain. La petite salade du soir (tiens, par exemple, hier soir : radis émincés, petits morceaux de céleri branche et dés de pommes) ne peut pas me peser sur l’estomac. En plus, je ne prends pas de dessert. Juste une triple infusion car le plaisir est plus intense avec trois sachets mélangés dans un grand thermos qu’avec un seul dans une petite tasse. Bref, j’ai une hygiène de vie et une hygiène alimentaire parfaite à partir de 18h. Avant cette heure-là, je peux me lâcher un peu .Quand on sait que chez moi, mon plus gros repas, c’est 4 heures. Ou 5 heures. Voire 5 heures et demie…

Bref, hier après-midi, j’avais mal au ventre, je me sentais ballonné et bêtement, à cause de cette ambiance anxiogène, j’ai tout de suite pensé que j’avais attrapé le coronavirus. Non pas celui avec les symptômes respiratoires, non, une espèce de corona qui aurait muté pour toucher mes intestins. Une grosse saloperie qui fait chier, quoi ! Pardon pour cet instant de vulgarité, ça m’a échappé. J’ai donc eu peur d’avoir chopé le truc et je me suis dit mais diable, comment vais-je pouvoir faire dorénaprès ? Si je dois être réanimé avec le mal au bide, on ne pourra peut-être pas me mettre sur le ventre comme pour les autres malades hospitalisés dans un état sérieux voire grave. Alors, je me suis contorsionné comme j’ai pu et j’ai parlé à mes boyaux : s’il vous plait, essayez de bien vous tenir, les gars ! Et je me suis allongé et j’ai attendu que ça passe.

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