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9 février 2020

interférences

En allant au cinéma, hier après-midi, il m’est arrivé un truc assez incroyable. Je venais juste de m’asseoir dans un fauteuil qui me convenait, au dernier rang, tout à fait à la droite de la salle (sans qu’il n’y ait aucun rapport avec mes intentions de vote ni mes idées politiques) et je tentais d’y voir un peu clair pour continuer de lire quelques pages du polar que j’ai en cours qu’un groupe de plusieurs femmes est arrivé, des femmes d’un certain âge, ce qui est normal pour le genre de film que j’avais choisi et soudain, mon téléphone a vibré et « Con Una Rosa » Vinicio Capossela et surtout, penser à la recette des gâteaux coco de l’Île Maurice, celle que j’ai mal déchirée dans Cuisine Actuelle, le numéro hors-série sur les fromages et ne pas oublier non plus d’envoyer les comptes à Jean-Marie avant que ça ne fasse trop d’argent dehors.

Et donc, je me suis remis à lire parce que, finalement, ces femmes ne me dérangeaient pas plus que ça, ça peut arriver à tout le monde. Et le plus difficile, pour moi, c’était le faible éclairage de l’endroit où j’étais pour lire car quand on se met en angle, au dernier rang, c’est là où il y a le moins de lumière. Sinon, hormis quand les gens parlent très fort, je peux lire quand je suis dans un lieu public car je m’isole dans ma bulle. Voir pour le spectacle du 15 mars. S’il n’y a personne pour garder Claude, ça va être difficile pour Jean-Marie de venir avec nous. Peut-être que Joël et Anne pourraient venir passer la journée à Cabirol. Et parfois, quand même, ce qui me dérange, ce sont les publicités et les bandes annonces, dont le son est tellement fort. Bon, en même temps, j’étais là pour voir un film que j’attendais avec une certaine impatience, alors…

Ça m’a étonné que ces femmes, les seules autres personnes dans la salle, à part moi, ne fassent pas plus de bruit que ça. On sait très bien que quand on est en groupe voire en bande, on a tendance à être plus bruyant que quand on est seul. Ou alors, c’est qu’on est vraiment maboul. Mais là, elles chuchotaient deux par deux… Elles étaient six, ce n’était pas difficile mais aucune d’entre elles n’en apostrophait une autre. Une discrétion qui devait aller avec une certaine élégance. Penser à la viande des chiens. Bon, au pire, il y a le pâté Hénaff qu’ils aiment bien mais c’est quand même mieux de leur donner de la dinde. Ce serait bien aussi de regarder cette histoire de Marie S’Infiltre au meeting Villani, à Paris car j’aimerais bien comprendre de quoi on parle, là. Et le film a commencé, bien meilleur encore que ce que j’avais espéré. J’étais ravi. 

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