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4 février 2020

dérèglement hormonal

Ooups, ça fait deux matins de suite que je me lève à plus de sept heures. Il y a quelque chose qui ne marche plus très bien dans mon horloge biologique. Je dois avoir un dérèglement hormonal. Ça n’est pas possible autrement. Et si j’ai un dérèglement hormonal, qui me dit que ça va s’arrêter là ? Qui me dit que ce n’est pas que le début de tout une succession de perturbations, de désordres et autres déséquilibres dans mon organisme qui pourtant, ne mérite pas autant de distorsions.

Après tout, hein, qui me dit que demain, je ne vais pas à me mettre à aimer le chocolat et à vouloir en manger à bouche que-veux-tu jusqu’à m’en faire péter la panse, à m’en faire graisser le foie et à m’en faire devenir diabétique ? Si ça se trouve, je vais trouver ça bon et même pire, je vais trouver ça impensable que j’aie pu passer autant de temps, dans ma vie, sans en apprécier le goût, l’odeur et la couleur. Et peut-être même des chocolats à l’alcool. N’est-ce pas, mon chéri d’amour ?

Et allez savoir si, par la même occasion, je ne vais pas me mettre à aimer les ambiances de troisième mi-temps du football, avec de la bière, des saucisses et des merguez sans oublier le rhum et les femmes, nom de Dieu. Et je vais faire en sorte que ma voiture ressemble à un bolide de course, peinturluré au maximum, avec trois pots d’échappement et un klaxon qui ferait passer la caravane du tour de France pour de la roupie de sansonnet. Et je roterai tout ça à qui mieux-mieux.

Qui sait si, avec ces bouleversements dans mon équilibre hormonal, qui sait si je ne vais pas prendre une carte à la C.G.T. Oh mais ne vous inquiétez pas, je ne vais pas cotiser pour un an, non, je vais cotiser pour jusqu’à la fin de mes jours et je vais modifier mon testament en faveur de ce syndicat afin que tous ses syndicons puissent bénéficier d’une part de mon patrimoine, à savoir, un peu moins d’un tiers de centime chacun. Point trop n’en faut, sinon, ils vont devenir des plus que nantis.

Et peut-être que je vais devenir un harceleur sexuel, un prédateur sexuel et je me baladerai avec ma bite à la main et mes couilles en étendard. Et je sauterai sur tout ce qui bouge mais qui ne peut pas se défendre. Et je ferai des enfants à ne plus savoir qu’en faire. Et je les abandonnerai comme il se doit. Mais non, tout ça, ça me fout un peu les jetons. Je crois que dès demain matin, je recommencerai à me lever vers 6h, avant que le jour ne se lève lui-même. Je me préfère comme ça.

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